10/06/2009

Vers une taxe pour ceux qui consomment trop d'énergie ?

Le projet d'une « contribution climat énergie » serait à l'étude au gouvernement français. Il s'agirait de trouver le moyen de mettre en œuvre une idée lancée par Nicolas Hulot lors du Grenelle de l'environnement. La mesure, basée sur le principe du pollueur-payeur, comporterait deux volets :
  • Taxer plus fortement les énergies les plus polluantes comme l'essence, le fioul, le gaz, mais aussi l'électricité. La taxe serait calculée par rapport à la quantité de CO2 émise et la quantité d'énergie consommée, a expliqué Nicolas Hulot dans Le Parisien.
  • Les 6 milliards d'euros que pourrait rapporter cette taxe seraient redistribués aux ménages « les plus vertueux », c'est-à-dire ceux qui auront fait des efforts pour consommer moins d'énergie.
Rien n'est encore décidé. Mais la mesure, même si elle permettait d'accélérer la rénovation énergétique en France, risque aussi d'être compliqué à élaborer : il faudra veiller à ce que les ménages modestes qui ne peuvent rénover leur installation de chauffage par exemple, ou qui sont obligés d'utiliser une voiture pour aller travailler, ne soient pas pénalisés. A suivre donc...

07/06/2009

Solaire + Granulés bois : « LA » solution chauffage !

Coupler l’énergie solaire thermique inépuisable au granulé de bois renouvelable apparait de plus en plus comme une évidence pour un chauffage et une production d’eau chaude sanitaire durable et économique. En Allemagne, ce principe est un standard. En France, ce système fait petit à petit son chemin.

60% des chaudières à granulés bois ou pellets vendu en Allemagne (mode de chauffage très répandu dans ce pays) sont couplés à un système solaire. En France, on estime à seulement 10% de chaudières à pellets connectées. Le marché français des chauffe-eau solaires individuels (CESI : eau chaude sanitaire uniquement) et des systèmes solaires combinés (SSC : chauffage + ECS) devrait néanmoins connaitre une forte progression, le marché étant multiplié par 10 d’ici à 2020, le couplage solaire + granulés suivant alors certainement le chemin tracé par l’Allemagne.

Le couplage solaire + granulés est techniquement très bien rodé. Les panneaux solaires fournissent tout ou partie de la chaleur nécessaire pour chauffer l’eau chaude sanitaire et/ou l’eau du système de chauffage. Le complément d’énergie nécessaire en cas d’ensoleillement faible est apporté par le granulé de bois, et non plus le fioul, le gaz, ou l’électricité. Ce couplage permet une économie supplémentaire de l’ordre de 30 à 60% selon les conditions de granulés, réduisant d’autant le besoin de stockage des pellets. En été et pendant les intersaisons, les besoins peuvent être couverts entièrement par le solaire, la chaudière à granulés est alors coupée, ce qui augmente encore sa longévité.

L’empreinte écologique d’un tel système est encore plus faible que le granulé seul, faisant du couplage solaire + granulés une solution écologique ultime, avec un cout de fonctionnement de quelques centaines d’euros. Pour beaucoup, la « Rolls Royce » du chauffage ! Ce système est enfin totalement éligible au crédit d’impôt (40% pour la chaudière bois, 50% pour la partie solaire) et à l’éco-prêt à taux zéro (ecoPTZ).

Nous pouvons vous aider à choisir et à installer sur la région lyonnaise les solutions OkoFEN Chaudière + kit solaire (kit SSC, kit CESI) comprenant les panneaux solaires, le ballon ECS ou ECS+Chauffage, la régulation. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez (enfin) franchir le pas…

Chauffage aux granulés bois : quelle qualité d’air ?

Les énergies renouvelables sont aujourd’hui, avec la sobriété énergétique, les seules réponses sérieuses au réchauffement climatique. Mais les idées préconçues, quand ce ne sont pas des mauvaises intentions, ont la vie dure : le photovoltaïque, il faut d’avantage d’énergie pour produire un panneau qu’il n’en produira durant sa durée de vie, l’éolien, ça défigure notre paysage et ça tue les oiseaux, le solaire thermique, ça touche l’esthétique de nos villes et de nos villages, et enfin le bois, ça pollue et demain nous n’aurons plus de forets !

Certes les idées nouvelles, innovantes, ont toujours fait un peu peur et été accueillies fraichement… Pourtant la biomasse, première source d’énergie renouvelable en France, va jouer un rôle majeur pour aider la France à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Bruler du bois peut effectivement polluer, et même beaucoup. Mais s’il est brulé dans de bonnes conditions, il ne pollue pratiquement pas. Ainsi, le chauffage aux granulés (pellets) constitue en la matière le chauffage au bois le plus propre.

Type d’appareil
de chauffage au bois

Emission de poussière
en mg/MJ (1 MJ = 0,278 kWh)

Chaudière OkoFEN 8kW condensation 3
Chaudière OkoFEN 8kW 7
Chaudière bois moderne 27
Foyer fermé et insert modernes 243
Chaudière bois ancienne 500
Foyer fermé et insert anciens 775
Cheminée ouverte 7 500

L’arrivée d’appareils modernes de chauffage au bois a ainsi poussé l’état à proposer des aides importantes pour encourager le renouvellement d’un parc au chauffage bois vieillissant (84% du parc français est composé d’appareils installés avant 2000, au rendement moyen déplorable de 40% !). L’arrivée des inserts, poêles et chaudières automatiques à granulés de bois est donc en train de changer radicalement la donne avec des rendements parfois supérieurs à 90% et des émissions pratiquement nulles.

A titre d’exemple (source ITEBE), une chaudière OkoFEN de 20kW émet moins de 10 mg/MJ, en condensation seulement 3 mg/MJ. 1000 chaudières OkoFEN « polluent » donc autant qu’une seule cheminée !

En complément d’être une solution particulièrement confortable et très économique, le chauffage a granulé bois est clairement une possibilité de réponses aux problèmes de réchauffement climatique.

Le granulé de bois : la solution anticrise pour 2009

La crise et la baisse du prix des combustibles fossiles depuis le dernier trimestre 2008 ne contribuent certainement pas à rassurer le marché du granulé bois en ce début d’année 2009. Mais, les variations en dents de scie des prix des énergies fossiles, à la hausse depuis le début de l’année, maintiennent aussi l’insécurité liée à l’utilisation du gaz et du fioul. En outre, la sortie de crise risque de faire flamber les cours du pétrole tant la demande risque d’être forte.

Or les investissements dans la rénovation thermique des bâtiments offrent une garantie d’économies qu’aucun placement ne peut plus offrir aujourd’hui. Parmi ces investissements, le granulé bois devrait particulièrement tiré son épingle du jeu. Il reste en effet une énergie durablement moins chère. Le marché allemand du granulé, mûr depuis longtemps, démontre que sur les 7 dernières années, le prix du granulé est resté très stable, aux alentours des 3,5 cts€/kWh, avec un léger pic à 5 cts€/kWh début 2007 (demande non anticipée) qui s’est rapidement estompé pour revenir à son niveau moyen. Aujourd’hui, nous sommes largement en sur production en Europe par rapport à la demande.

Enfin, la filière bois s’est énormément structurée. La consommation française de granulé de bois a dépassé le cap des 200.000 tonnes en 2008 pour une production nationale estimée à 250.000 tonnes. Le territoire est aujourd’hui très maillé par des usines de productions de pellets qui ne cessent de se monter, le granulé étant très facile à mettre en œuvre. Le nombre de camions souffleurs a explosé ces 5 dernières années, de nombreux distributeurs de fioul se convertissant progressivement aux granulés de bois. La quasi-totalité des français peuvent s’approvisionner dans un rayon de moins de 100km en bénéficiant d’un contexte concurrentiel.

06/06/2009

Après les fermes verticales, voici la ferme pyramidale !

Pour répondre aux besoins alimentaires croissants, en particulier dans les villes, les chercheurs américains Eric Ellingsen et Dickson Despommier présentent une nouvelle déclinaison de leur concept : la ferme pyramidale. Cette immense serre renfermerait un écosystème capable de produire différentes denrées alimentaires de manière totalement autonome, en recyclant l’eau et les déchets organiques.

Avec une population mondiale en croissance exponentielle, les concepteurs estiment que si rien n'est fait pour faire progresser les techniques agricoles actuelles, 3 milliards de personnes devront faire face à la famine en 2060. La ferme pyramidale (ou verticale) offrirait alors une alternative à l'agriculture traditionnelle de surface (ou horizontale), avec un système qui ne nécessiterait que 10% d’eau et 5% de surfaces cultivables utilisées par l’agriculture actuelle pour une production équivalente.