
Or les investissements dans la rénovation thermique des bâtiments offrent une garantie d’économies qu’aucun placement ne peut plus offrir aujourd’hui. Parmi ces investissements, le granulé bois devrait particulièrement tiré son épingle du jeu. Il reste en effet une énergie durablement moins chère. Le marché allemand du granulé, mûr depuis longtemps, démontre que sur les 7 dernières années, le prix du granulé est resté très stable, aux alentours des 3,5 cts€/kWh, avec un léger pic à 5 cts€/kWh début 2007 (demande non anticipée) qui s’est rapidement estompé pour revenir à son niveau moyen. Aujourd’hui, nous sommes largement en sur production en Europe par rapport à la demande.
Enfin, la filière bois s’est énormément structurée. La consommation française de granulé de bois a dépassé le cap des 200.000 tonnes en 2008 pour une production nationale estimée à 250.000 tonnes. Le territoire est aujourd’hui très maillé par des usines de productions de pellets qui ne cessent de se monter, le granulé étant très facile à mettre en œuvre. Le nombre de camions souffleurs a explosé ces 5 dernières années, de nombreux distributeurs de fioul se convertissant progressivement aux granulés de bois. La quasi-totalité des français peuvent s’approvisionner dans un rayon de moins de 100km en bénéficiant d’un contexte concurrentiel.