La crise et la baisse du prix des combustibles fossiles depuis le dernier trimestre 2008 ne contribuent certainement pas à rassurer le marché du granulé bois en ce début d’année 2009. Mais, les variations en dents de scie des prix des énergies fossiles, à la hausse depuis le début de l’année, maintiennent aussi l’insécurité liée à l’utilisation du gaz et du fioul. En outre, la sortie de crise risque de faire flamber les cours du pétrole tant la demande risque d’être forte.
Or les investissements dans la rénovation thermique des bâtiments offrent une garantie d’économies qu’aucun placement ne peut plus offrir aujourd’hui. Parmi ces investissements, le granulé bois devrait particulièrement tiré son épingle du jeu. Il reste en effet une énergie durablement moins chère. Le marché allemand du granulé, mûr depuis longtemps, démontre que sur les 7 dernières années, le prix du granulé est resté très stable, aux alentours des 3,5 cts€/kWh, avec un léger pic à 5 cts€/kWh début 2007 (demande non anticipée) qui s’est rapidement estompé pour revenir à son niveau moyen. Aujourd’hui, nous sommes largement en sur production en Europe par rapport à la demande.
Enfin, la filière bois s’est énormément structurée. La consommation française de granulé de bois a dépassé le cap des 200.000 tonnes en 2008 pour une production nationale estimée à 250.000 tonnes. Le territoire est aujourd’hui très maillé par des usines de productions de pellets qui ne cessent de se monter, le granulé étant très facile à mettre en œuvre. Le nombre de camions souffleurs a explosé ces 5 dernières années, de nombreux distributeurs de fioul se convertissant progressivement aux granulés de bois. La quasi-totalité des français peuvent s’approvisionner dans un rayon de moins de 100km en bénéficiant d’un contexte concurrentiel.
Pour répondre aux besoins alimentaires croissants, en particulier dans les villes, les chercheurs américains Eric Ellingsen et Dickson Despommier présentent une nouvelle déclinaison de leur concept : la ferme pyramidale. Cette immense serre renfermerait un écosystème capable de produire différentes denrées alimentaires de manière totalement autonome, en recyclant l’eau et les déchets organiques.
Avec une population mondiale en croissance exponentielle, les concepteurs estiment que si rien n'est fait pour faire progresser les techniques agricoles actuelles, 3 milliards de personnes devront faire face à la famine en 2060. La ferme pyramidale (ou verticale) offrirait alors une alternative à l'agriculture traditionnelle de surface (ou horizontale), avec un système qui ne nécessiterait que 10% d’eau et 5% de surfaces cultivables utilisées par l’agriculture actuelle pour une production équivalente.
Le ministre d'Etat Jean-Louis Borloo, chargé notamment de l'Energie, a présenté hier la feuille de route de la France en matière d'infrastructures et d'investissement énergétiques à l'horizon 2020. Elle prend la forme de trois documents prospectifs dans les secteurs de l'électricité, du gaz et de la chaleur. Au programme, réduction de la consommation, développement des énergies renouvelables, déclassement de la moitié des centrales à charbon et construction de deux EPR.
Tout d’abord, la feuille de route place prévois que les émissions de gaz à effet de serre de la France, issues pour les trois quarts de la consommation d'énergie, devraient être ramenées d'ici 2020, à 437 MtCO2eq, soit une réduction de 21,8% par rapport aux émissions de 2005, bien plus que la moyenne européenne à 14%, en s'appuyant sur la réalisation d'économies d'énergie.
Ensuite, la demande d'électricité pourrait parvenir à un niveau de stagnation au cours des 10 ans à venir (malgré le développement des véhicules électriques), la consommation de gaz pourrait quant à elle légèrement diminuer, et celle du pétrole et du charbon « diminuer très significativement ». Plus de la moitié des centrales à charbon seront ainsi déclassées d'ici 2015 et remplacées si nécessaire par des centrales à gaz ou utilisant des EnR, l'énergie produite par des sources renouvelables devant croître de 50% d'ici 2012, et de 120% d'ici 2020.
Dans le domaine de la chaleur, le nombre de logements raccordés à des réseaux collectifs devra au moins être multiplié par deux, à l'horizon 2020, et la priorité sera donnée à la chaleur renouvelable, le plus souvent issue de biomasse.
Le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) a accueilli favorablement cette feuille de route pour la place donnée aux énergies renouvelables. Il n'en est pas de même pour l'organisation Greenpeace qui dénonce un programme en contradiction avec le Grenelle de l'Environnement et le paquet Energie/climat européen : un deuxième EPR sans qu'aucune justification énergétique et un projet de terminal charbonnier à Cherbourg. Jusqu'à 4,5 millions de tonnes de charbon transiteraient par Cherbourg, soit l'équivalent de près de 11 millions de tonnes de CO2 émises au final dans l'atmosphère.
Quand on sait qu’il faut près de 250 kilos de pétroles et 1.500 litres d’eau pour la fabrication d’un seul ordinateur, le recyclage informatique devient un sujet de plus en plus préoccupant, surtout quand on se rend compte que le cycle d’un produit informatique est très court, entrainant une pollution informatique de plus en plus importante à travers le monde.
EcoGeek pense que le maximum de cette pollution informatique sera atteint en 2015 (73 millions de tonnes de matériel informatique qui arriveront à la casse dans le meilleur des cas), après quoi le recyclage informatique devrait être rentré dans les mœurs avec un système de suivi efficace.
En 2015, les campagnes de publicité, les régulations et l’intérêt économique du recyclage auront porté leurs fruits. De plus le comportement de quelques géants de l’informatique, comme HP, Dell ou Motorola (et maintenant Apple), devenant un peu plus « verts », devrait aussi améliorer les choses.
Alors que conflit gazier russo-ukrainien venait juste d’être réglé après de longues semaines de tension et des risques de rupture dans toute l’Europe, la Russie menace à nouveau, par la voix du premier ministre russe Vladimir Poutine à Helsinki, de nouvelles coupures du gaz russe transitant par l’Ukraine.
Selon Vladimir Poutine, « Gazprom a le droit de demander un paiement par avance. Pas de prépaiement, pas de gaz ! », qui précise que Gazprom fournira « exactement la quantité de gaz prépayée ».
Si Kiev ne se résout pas à payer, ceci pourrait de nouveau perturber l'alimentation énergétique des pays européens dès fin juin ou début juillet. La Russie demande l'intervention de l'Union européenne pour trouver une issue à cette nouvelle tension entre la Russie et l'Ukraine.
Toujours des bonnes raisons pour s’équiper de systèmes de chauffage à énergie propres, locales et renouvelables, comme le bois ou le solaire (chaudière à granulés bois, Chauffe-eau solaire,…), pour se mettre définitivement à l’abri de tous ces conflits énergétiques…