La maison passive, aussi surnommée « la maison sans chauffage », s’appuie sur une construction performante en termes d’efficacité énergétique, utilisant des ressources naturelles renouvelables, qui permet de dépenser, tout en utilisant le confort d’aujourd’hui, seulement 15 KWh/m²/an pour le chauffage, soit l’équivalent en pétrole de 1,5 litre par m².
Ces maisons possèdent donc une très forte isolation, tout particulièrement au niveau des fenêtres, sachant que les pertes de chaleur d’un vitrage peuvent être 10 fois plus importantes que celle d’un mur. Il est donc nécessaire de posséder une isolation thermique adaptée, dans le but de stocker la chaleur, tout en distribuant cette énergie dans la maison de manière optimisée. L’air neuf (parfois préchauffé par un puits canadien) est donc amené grâce à une ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux inaudible (25db), qui permet de récupérer des calories (chaleur) de l’air sortant dans le but de réchauffer l’air entrant dans l’habitation. Enfin, il faut faire la chasse aux ponts thermiques et rendre « étanche » à l’air le logement. La partie eau chaude sanitaire sera en générale produite pour partie par une installation solaire thermique.
La maison passive essaye aussi d’utiliser toutes les sources de chaleur disponibles, comme le rayonnement solaire traversant les baies vitrées de façon optimisé en hiver, ou les légers appoints de chaleur pouvant être amenés par les habitants (100W/personne), ou les appareils ménagés par exemple.
Une maison passive atteint une baisse de la consommation énergétique de l’habitation, de l’ordre de 90% comparé à une construction existante, ratio pouvant aller jusqu’à 75% pour une maison dont la construction est relativement récente et qui respecte la réglementation thermique en vigueur (RT2005).
Le coût en chauffage d’une telle habitation bioclimatique reste compris entre 10 et 25 euros par mois, pour un surcout de construction de l’ordre de 10 à 15% en moyenne, largement compensé sur le moyen terme par les économies d’énergie engendrées.
Un petit jeu sympathique pour apprendre en s’amusant à économiser de l’énergie. Développé par l’Agence de l’Efficacité Energétique du Quebec, cette animation en flash vous permet de prendre par la main « ÉNERGUY » et de cliquer sur tout ce qui peut lui faire économiser de l’énergie autour de lui. Une initiative intéressante pour faire aussi découvrir les économies d’énergie aux enfants.
Lancer le jeu ÉNERGUY.
Alors que plusieurs dizaines de millions d’Européens souffrent aujourd’hui de précarité énergétique n’ayant pas les ressources suffisantes pour chauffer leur logement à un niveau normal (mauvaise qualité thermique des logements, augmentation des énergies fossiles et électrique d’environ 14% entre 2005 et 2007), l’énergie solaire n’apparaitrait-elle pas comme une solution à cette précarité ?
D’après le service de l’observation et des statistiques du ministère de l’écologie, les énergies renouvelables ont connues une progression importante, avec une hausse record de 265% au cours du premier semestre 2009 en France (22% pour l’éolien, 66% pour le photovoltaïque).
Enfin, selon l’Institut Français d’Opinion Publique (IFOP), 78% des français déclarent le solaire thermique efficace pour contribuer au chauffage de leur maison, et environ 87% l’estimerait performant afin de chauffer l’eau sanitaire de leur habitation. De plus, 38% des propriétaires d’une maison individuelle envisageraient d’équiper prochainement leur résidence en panneaux solaires thermiques, dans le but initial de réduire leur facture énergétique, en disposant d’une énergie propre et écologique, tout en bénéficiant du crédit d’impôt, ainsi que des aides financières (prêts à taux zéro, aides de la région,…).
En cette période hivernale, il est bon de rappeler quelques astuces afin de bénéficier d’un meilleur rendement lors de l’utilisation de votre chauffage.
Il est ainsi fondamental de nettoyer régulièrement vos radiateurs ou convecteurs (au moins deux fois pendant la période de chauffe), car les poussières diminuent l’efficacité de votre installation thermique de plus ou moins 10%. Qui plus est, afin de permettre la diffusion optimale de la chaleur dans votre habitation, nous vous recommandons de désencombrer l’espace entourant vos radiateurs (canapé, meubles…) et autres tablettes gênant par exemple le fonctionnement des vannes thermostatiques. Comme pour le dépoussiérage, il est impératif que vous pensiez aussi à purger deux fois pendant la période de chauffe vos radiateurs de chauffage central pour un confort optimal.
En outre, l’isolation de votre logement reste un facteur essentiel pour réaliser des économies de chauffage (fenêtres, portes, murs, plafonds). Si des travaux important d’isolation ne sont pas toujours permis par votre budget, d’autres procédés moins onéreux comme l’installation de panneaux réflecteurs isolants à placer à l’arrière de vos radiateurs, permettent une diminution des pertes d’environs 70%. Munis d’un isolant, ils vous permettront de renvoyer la chaleur à l’intérieur de votre domicile plutôt que de chauffer inutilement le mur et donc l’extérieur...
Ensuite, pensez à fermer vos volets dès le coucher du soleil, sans oublier de tirer vos rideaux (ils agissent aussi comme un isolant !). Il est aussi utile de réduire la température dans les pièces inoccupées durant la nuit (notamment cuisine, séjour…).
Pour vous simplifier la tache et pour vous apporter un confort thermique agréable, des programmateurs existent, en vous faisant faire de réelles économies pour un investissement d’une centaine d’euros. Selon le moment de la journée, ils adaptent la production de chaleur de votre chaudière à votre mode de vie, en modifiant automatiquement la température de vos pièces suivant l’occupation de votre habitation. Outre le côté économique, ses programmateurs contribuent aussi à limiter les émissions de gaz à effet de serre.
En effet, même si l'eau est très présente sur notre planète, 97 % de cette ressource est composée d’eau salée et 2 % est bloquée sous forme de glace. Il ne reste seulement que 1 % d'eau douce sous forme liquide. L’eau reste une ressource de moins en moins abondante et de plus en plus chère, son prix ayant augmenté d’environ 4% par ans depuis cinq ans, privant parfois plusieurs milliards d’êtres humains d’eau potable sur la planète, alors que selon l’Agence Européenne pour l’Environnement (AEE), l’eau est surexploitée dans de nombreuses régions du monde dont d’Europe.
Ainsi, nous consommons en moyenne environ 150 litres d’eau par personne et par jour, soit près de 55 m3 par an. Et seulement 7% de cette consommation est destiné à l’alimentaire (1% pour la boisson), contre 93% pour les usages hygiéniques (bain, douche, WC, lave-linge, arrosage…). Parfois, des personnes prenant des douches plutôt qu’un bain et pensant ainsi faire des économies, utilisent en réalité plus d’eau si leurs douches durent plus de 15 minutes et si des équipements de réduction de débit ne sont pas installés.
Des solutions existent pour économiser l’eau douce tout en réalisant des économies. Des robinets équipés de brise-jets ou de régulateurs de pression permettent par exemple de diminuer considérablement nos factures d’eau. Ces équipements très utilisés en Europe existent depuis plus de vingt ans, aussi bien pour nos douches que pour nos WC, et ne limitent en rien notre confort ! Ils permettent de diviser de moitié le débit d'eau lors de nos consommations, en mélangeant de l’air à l’eau par effet venturi. Enfin, nul besoin de remplacer votre robinetterie, les économiseurs d’eau se présentent sous la forme d’embouts se vissant à l’extrémité du robinet, en remplacement de l’ancien embout, moyennant un coût d’environ 10 euros.