02/08/2009

La taxe carbone ou CCE dès le 1er janvier 2010 ?

taxe carbone contribution climat energie CCEMichel Rocard, partisan depuis déjà plusieurs années de la taxe carbone, a remis vendredi dernier son rapport sur la contribution climat-énergie (CCE) ou dite fameuse « Taxe Carbone » au premier ministre François Fillon. Selon le quotidien « Les Echos » qui s'est procuré les grandes lignes de rapport, Michel Rocard plaiderait pour une contribution de 32€ par tonne de CO2 émise dès le 1er janvier 2010, pour atteindre 100€ la tonne en 2030. Ainsi, les prix à la pompe devraient par exemple encaisser une hausse de 7,7c€ par litre pour le sans-plomb, et 8,5c€ pour le gazole.

Le dispositif proposerait une redistribution en direction des ménages les plus défavorisés par ces mesures mais de manière « partielle » et « provisoire ». Les recettes collectées compenseraient la suppression de la taxe professionnelle afin de renforcer la compétitivité. Le rapport pencherait pour une taxation des seules énergies fossiles de type gaz, charbon et pétrole, l'électricité serait donc exclue du périmètre de cette taxe. Par ailleurs, les grosses industries consommatrices d'énergie comme la sidérurgie ne seraient pas concernées par cette fiscalité.
Cette mesure rapporterait plus de 8,3 milliards d’euros, dont 4,3 à la charge des ménages, en partie reversées aux foyers les plus modestes et aux entreprises les plus fragiles, sous forme d'aides indirectes ou d'aides ciblées (ex. chèques transports).

Selon les chiffres évoqués, et notamment sur la base des 32 euros la tonne de CO2, le coût de la taxe carbone pourrait varier du simple au triple selon que les ménages se chauffent au gaz en appartement, ou au fioul en maison individuelle. Du côté des entreprises, si pour les services, la taxe ne devrait représenter pas plus de 0,07 % de la valeur ajoutée, elle pourrait attendre 1 % dans l'industrie. De manière concrète, il est fort probable que les grands perdants de cette taxe soient les provinciaux, roulant au diesel, se chauffant au fioul. Les Echos évoquent toutefois l'éventualité d'une compensation pour les plus modestes, basée sur l'éloignement afin de ne pas pénaliser « les ruraux et les banlieusards qui utilisent beaucoup plus leur voiture ».

En quelques jours, le projet de taxe carbone a donc déclenché une véhémente polémique alors que, dans son principe, elle suscite une large unanimité. Associations de consommateurs, Confédération générale des petites et moyennes entreprises, mouvements de défense de l'environnement comme le réseau Sortir du nucléaire et les Amis de la Terre, responsables politiques de l'UMP, Nouveau Parti anticapitaliste, syndicats, … ont fortement critiqué le rapport de Michel Rocard :

UFC-Que-Choisir évoque un « hold-up fiscal ». L'association préférerait voir instaurer un « chèque vert où l'ensemble des recettes est restitué aux consommateurs » les plus vertueux.

Pour Yannick Jadot de Greenpeace et nouveau député européen Vert, cette « taxe carbone » est « socialement et fiscalement injuste en plus d'être écologiquement inefficace ».

Le NPA d'Olivier Besancenot (Nouveau Parti Anticapitaliste) a déclaré que le projet de taxe carbone, « inefficace écologiquement, injuste socialement », devait être « abandonné », regrettant que le « droit à l'énergie devienne de plus en plus un luxe ».

Le rapport de Michel Rocard sur la taxe carbone est aussi fortement critiqué par les entrepreneurs de la CGMPE, notamment chez les transporteurs qui parlent de « discrimination fiscale » et de « faux-nez environnemental ». La Fédération nationale du Transport (FNT) rappelle que la taxe carbone, « tout utilisateur des routes (particuliers et entreprises) la paie déjà », et que « les entreprises de transport routier participent à hauteur de 2,5 milliards d’euros par an à la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) ».

Valérie Letard, secrétaire d'Etat à l'Ecologie recommande la prudence quant à une éventuelle extension de la taxe à l'électricité. Selon elle, « cela risque de générer une fracture sociale pour les plus modestes ».

Future centrale solaire de 300MW au Texas

Solar Energy Initiatives centrale solaireLa compagnie de Jacksonville, Solar Energy Initiatives, vient d’annoncer le lancement de la construction dans les 18 mois à venir d’une centrale solaire de 300MW à l'Ouest du Texas.

Selon Solar Energy, la production d'électricité permettra de répondre à l'équivalent des besoins de 60.000 foyers, et économiserait le rejet de 700.000 tonnes de CO2 par an pour un investissement de 750 millions de dollars. La centrale devrait être mise en service dans les 6 ans à venir.

Les centrales solaires semblent clairement une des solutions phares pour la production d’énergie électrique propre pour les années futures.

Nouveaux vélos à assistance électrique chez Sanyo

sanyo eneeloop velo bike bicyclette assistance electriqueLes vélos à assistance électrique devraient connaitre un fort développement dans le monde dans les années futures. Sanyo déclare par exemple avoir livré sur le marché japonais en 2008 environ 316.000 bicyclettes assistées, soit un doublement des ventes par rapport à 2000.

La batterie au lithium-ion équipant ces vélos, se recharge durant les phases de freinage en descente, ou dans des décélérations en roue libre : le moteur électrique passe le relais à une dynamo qui va s'occuper de recharger la batterie. Même si elle augmente l'autonomie de la batterie, cette fonction ne peut se substituer à une recharge régulière sur secteur.

Sanyo annonce par ailleurs 2 nouveaux modèles dans sa gamme de vélo ENELOOP, des vélos à assistance électrique, qui seront lancés au Japon, début octobre 2009 : un premier modèle « sport » très léger et robuste grâce à une structure en carbone composite (environ 4500€), et un second plus destiné à un usage urbain avec la possibilité de se plier pour un rangement plus aisé (prix non communiqué).

DustBot : le robot Wall-E nettoie l’Italie !

dustbot dustcart dustclean robotLes studios Disney l’avait imaginé il n’y a pas très longtemps dans le film d’animation « Wall-E », un petit robot chargé de collecter les déchets de la Terre. Avec l’Italie, il devient réalité !

Dénommé « DustBot », ce robot poubelle a été conçu sur une initiative de la Commission Européenne pour seconder, voire remplacer, les éboueurs. Les essais grandeur nature ont débuté en Italie Ainsi, lorsqu’un camion poubelle consomme 50l/100km, ce robot est à la fois plus écolo en fonctionnant à l’électricité, mais aussi plus pratique pour les petites rues où les camions poubelles ont du mal à passer. Enfin, doté de plusieurs bacs, DustBot pousse les habitants à adopter un comportement responsable et les incite à trier leurs déchets, avec un casier pour le tout-venant, un autre pour le verre et un dernier pour le plastique. Une fois sa mission accomplie, DustBot retourne à son entrepôt à l’aide de son GPS intégré, afin d’y vider son chargement.

Grâce à son interface tactile, les éco-citoyens peuvent également se servir du robot poubelle comme borne d’information sur la ville, et équipé de détecteurs spéciaux, DustBot mesure la qualité de l’air et la température en temps réel.

D’autres projets du même genre devraient voir le jour comme DustClean, un robot de nettoyage équipé de brosses et de jets d’eau, ou DustCart qui vérifie la propreté des rues et ramasse les détritus.

La Pergosol : une pergola isolante et solaire

pergosol pergola solaire photovoltaiqueLa société Auvent Solaire propose « La Pergosol », terme dérivé de pergola, un auvent solaire permanent qui transforme une terrasse en une nouvelle pièce à vivre : véranda, abri piscine, store terrasse, abri voitures, patio, store penthouse, auvent cour ...). Mais c'est également un bouclier thermique capable de bloquer 85% de la chaleur émise par le soleil tout en supprimant 99% des UV et de l’éblouissement sans perdre la luminosité des pièces attenantes. En rejetant le rayonnement thermique émis par le soleil, Pergosol maîtrise en grande partie l’effet de serre, et protège d’une chaleur excessive.

Enfin, la Pergosol peut aussi produire de l'électricité, même par temps gris. La Pergosol peut alors s’autofinancer en partie en revendant l’électricité à EDF à 0,60€/kWh. Les capteurs solaires sont donnés pour une durée de vie d’environ 25 à 30 ans, et leur rendement est garanti à 80% de leur capacité sur les 20 premières années.

La structure et les éléments constitutifs de la Pergosol sont pratiquement entièrement recyclables, car composé d’aluminium, d’acier et de verre.