20/06/2009

Le label « Energy Star » arrive en Europe

Le label « Energy Star », qui vise à limiter la consommation d'énergie pour les ordinateurs, les photocopieuses et les imprimantes, sera déclinée prochainement en Europe. La Commission européenne et l'Agence américaine de Protection de l'Environnement (EPA) se sont en effet mis d'accord pour mettre en œuvre dans les pays européens de nouveaux critères qui permettront de réaliser des économies d'électricité de l'ordre de 22TWh en 4 à 6 ans selon Bruxelles, soit la consommation annuelle en électricité de l'Irlande.

Le constructeur automobile Lamborghini se met au solaire !

Usine Lamborghini panneau solaire photovoltaique Gallardo SuperleggeraLamborghini, le constructeur automobile italien a annoncé son intention d’investir près de 35 millions d’euros dans de nouveaux projets dans le cadre de son programme de développement durable. Ainsi, la société vient de commencer l'installation d'un système solaire photovoltaïque s'étalant sur les 17.000m2 de toit de son usine, qui produira plus de 1.500MWh d'énergie par an. Le système devrait être opérationnel pour la fin de l’année, avec à la clé une réduction de 20% des émissions de CO2. La firme souhaite atteindre les 30% d’ici à 2010 en améliorant l'isolation, l'éclairage, et le contrôle des températures des bâtiments.

Les émissions de CO2 des voitures de sport Lamborghini sont aussi en constante réduction. Elles devraient être réduites de 35% d'ici à 2015. Grace aux nouvelles normes introduites l'année dernière, elles ont déjà été réduites de 18% sur les nouveaux modèles du groupe. Lamborghini poursuit aussi ses recherches sur la diminution du poids des véhicules, l'amélioration de la combustion, la réduction des frottements, les systèmes Start and Stop, les moteurs hybrides, les biocarburants…

L’ADEME donne l’exemple avec des bureaux HQE

L’agence de l’ADEME a inauguré récemment son nouveau siège social à Angers, un bâtiment HQE (Haute Qualité Environnementale) de 3000m² qui devrait consommer un peu moins de 32kWh/m²/an d’énergie primaire, avec 280 salariés présents (un gain de plus de 50% par rapport à la RT2005). Un exemple pour un bâtiment de l’état ! Il a nécessité un budget de 5,1 millions d’euros pour le rendre aussi performant ce qui représente un surinvestissement de 12%, mais qui devrait être rentabilisé en 12 ans.

Bouygues Construction a utilisé des technologies désormais éprouvées afin d’atteindre cet objectif de basse consommation : menuiserie à triple vitrage respirant avec stores intégrés, isolation par l’extérieur avec 16cm de laine de verre, ventilation double flux, sur-ventilation nocturne estivale, gestion technique centralisée… le chauffage étant assuré par une « simple » chaudière à condensation gaz.

L'éolien domestique stagne en France

petit eolien domestique windeo franceLes éoliennes domestiques (destinées au marché des particuliers ou des agriculteurs) sont des petites machines offrant une puissance nominale entre 100 watts et 50 kW. Elles sont perchées sur un mât qui peut atteindre 35 mètres de hauteur. Il existe des éoliennes à axe horizontale et à axe vertical type « panémone » (elle n'a pas besoin d'être orienté dans la direction du vent).

Selon une étude IFOP, 60% des Français seraient favorables aux éoliennes en ville. En outre, L'éolien est imbattable pour produire de l'électricité verte, et bien meilleur que le solaire photovoltaïque qui ne doit son développement qu'au tarif de rachat très fortement subventionné (les propriétaires de panneaux solaire choisissant le plus souvent de revendre 100% de leur production), alors que d'un point de vue purement environnemental, la fabrication et le recyclage des panneaux solaires photovoltaïques consomme beaucoup d'énergie.

Le petit éolien affiche une rentabilité 3 fois supérieur au solaire photovoltaïques : pour égaler la production annuelle d'une éolienne de 5kW, il faut installer 8kWc de panneaux solaires soit un investissement d'environ 60.000 euros contre 20.000 euros pour l'éolienne.

En revanche, le retour sur investissement du petit éolien, d’une rentabilité nettement plus faible que l'éolien industriel, est difficile à prédire, et dépendra du prix d'achat de l'éolienne, du cout de la maintenance, du prix du marché de l'électricité et de la quantité d'électricité produite (quantité de vent).

Pour promouvoir l’éolien domestique, la société « Windeo » lance une offre de petit éolien en France. Elle propose à destination des particuliers, des PME-PMI et des collectivités locales, une offre clés en mains (installation, financement et assurances) de nouvelle génération de petites éoliennes. « Alors qu’aux Etats Unis le marché du petit éolien en 2008 a explosé avec 78% de croissance et une capacité installée de 17,3 MW soit 10.500 éoliennes installées, le formidable potentiel du marché Français n’est pas exploité" déclare Loïc Pequignot, Président de Windeo.

Le potentiel du marché Français s’élève pourtant à 250.000 éoliennes, où l’on recense plus de 2 millions d’emplacements disponibles pour le petit éolien.

Recyclage : les téléphones mobiles bientôt consignés ?

consigne usine de recyclage de telephones portables mobilesEn France, on dénombre aujourd’hui plus de 58 millions de consommateurs en matière de téléphone portable. 40% des Français ont changé de téléphone portable au cours de l’année (Les français changent de portables en moyenne tous les 18 mois). La question du recyclage des ces produits est donc importante.

Le constat est en effet assez négatif : seuls 3% de ces appareils sont passés par la case recyclage. Les 37% restants sont donc portés disparus : au « musée » dans votre placard ou pire dans la poubelle : la fabrication d’un portable nécessite pourtant de 500 à 1000 composants électroniques, à bases de minerais précieux aux ressources épuisables (or, cuivre, argent…), et leurs batteries sont très toxiques pour l’environnement et notre santé.

Le ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et l’Aménagement du Territoire (Meeddat) vient donc de suggérer aux opérateurs de téléphonie mobile la proposition d’un prélèvement de 2 à 5 euros lors de l’achat d’un téléphone portable qui serait restitué quand le client ramènera son vieux portable. L’idée de cette consigne transformerait tous les points de vente des opérateurs et des enseignes en centre de récupération de téléphones usagés, ce qui n’est pas forcément du goût des commerciaux de ces entreprises.

Car les opérateurs lancent eux aussi depuis longtemps des campagnes pour inciter leurs clients à faire recycler leurs téléphones portables : NOKIA reverse 5 euros au WWF pour chaque GSM récupérés, Orange rachète des vieux modèles entre 30 et 70 euros pour les revendre ensuite sur le marché de l’occasion de pays émergents, SFR reverse les bénéfices réalisés sur le recyclage de chaque téléphone à La Voix de l’enfant et à l’association Fondaterra,… Orange aurait récupéré 170.000 exemplaires de téléphone portable en 2008, SFR et Bouygues 160.000 chacun.

Jean-Louis Borloo a indiqué que « Rien n’est encore tranché pour l’instant ».