Et c’est dans la municipalité de Saint-Etienne, qui avait prévenu qu’il y aurait du changement dans la gestion de l’eau de la ville, que cela vient d’arriver. Ainsi, après huit mois d’âpres négociations avec Veolia, le gestionnaire de la distribution et de l’assainissement des eaux de la ville, le conseil municipal a voté à l’unanimité lundi 25 mai une baisse de 24 % du prix de l’eau, soit 3,33 € le mètre cube, contre 4,39 € jusqu’alors, avec effet rétroactif au 1er janvier 2009.
Toutefois, cette baisse ne concernera que les foyers consommant moins de 120m3/an, soit environ 90% des foyers stéphanois, mais afin de favoriser les personnes économes en eau.
Comme quoi, face aux tarifs parfois exorbitants pratiqués par certains gestionnaires privés, la menace d’une reprise de la gestion de l’eau par une municipalité peut faire bouger les choses. Reste à espérer que Veolia ne répercutera pas son manque à gagner sur d’autres communes … !
Selon une enquête menée auprès de 5.000 particuliers au travers 5 pays d'Europe (France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne) sur les habitudes des Européens face au recyclage de leurs déchets ménagers et électroniques, et réalisée par l'institut Research Now à la demande du fabricant de produits électroniques Dell, les Français seraient les plus informés sur les programmes de recyclage des déchets existants (70% de la population sondée) par rapport aux autres habitants de l'Europe.
Mais la France serait aussi un des pays qui recycle le moins en Europe, avec 50% des Français affirmant recycler « autant que possible ». Par exemple, concernant le recyclage des appareils électroniques usagés, la France arrive sur la seconde marche du podium avec 9% qui ne recyclent pas leurs déchets, derrière l'Allemagne (3%) mais devant les Espagnols et les Italiens (12%), et les Britanniques (13%). Peut-être est-ce du au fait que les Français sont les plus « conservateurs » d'Europe avec 60% des sondés gardant entre 1 et 9 (voir plus) appareils électroniques inutilisés.
Enfin, ce sont également les Français les plus âgés (55 ans et plus) qui recycleraient le plus leurs déchets (58%).
Développée par l’ingénieur motoriste Guy Nègre et la société MDI, la voiture à air comprimé « Airpod » devrait débarquer les aéroports parisiens et hollandais prochainement. En effet, Air France Industries et KLM Engineering & Maintenance testeront le véhicule durant six mois en vue de vérifier la viabilité de cette technologie.
Pour un prix d’achat de 6000€, la voiture « Airpod » offre une autonomie de 220km en cycle urbain et une vitesse de pointe de 70km/h, le tout sans émissions polluantes. En outre, le coût d’un plein d’air comprimé est de l’ordre d’un euro.
Les villes de Paris, Nice et Amsterdam s’intéressent d’ailleurs à l’Airpod pour leur futur réseau de voitures en libre-service. De bonnes nouvelles pour Guy Nègre, tant décrier depuis des années pour son système !
Aujourd’hui, c’est la journée mondiale sans tabac, une initiative de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui a lieu chaque année le 31 mai depuis 1988.
Le tabac tue chaque année près de 5 millions de personnes dans le monde. Un chiffre qui devrait atteindre plus de 10 millions de victimes par an d'ici 2020 selon l’OMS. En France, le tabac est responsable de 66.000 décès par an (cancers du larynx et du poumon, maladies cardio-vasculaires) et que 5.000 personnes chaque année seraient victimes du tabagisme passif. Pour information, durant le XXème siècle, le tabac a entraîné la mort de 100 millions de personnes : on en prévoit 1 milliard pour le XXIème siècle si les comportements n’évoluent pas !
Mais si la cigarette nuit gravement atteinte à la santé, elle a également un impact non négligeable sur notre environnement.
La France qui a interdit le 1er janvier 2008 de fumer dans les espaces de travail et lieux dits de convivialité (cafés, restaurants, bars, discothèques..), poussent les consommateurs à fumer à l'extérieur. Les mégots sont alors souvent jetés n'importe où, polluants les trottoirs, puis les eaux pluviales. Le mégot va alors disséminer ses métaux lourds, polluant jusqu'à 8 litres d'eau (qui devront être traités) et fragiliser le développement des végétaux. Il faut savoir que les mégots mettent jusqu'à 12 ans pour se décomposer, et atterrissent le plus souvent dans les estuaires où ils flottent ! Selon l'Association Mountain Riders, c’est aussi 7.000 mégots par jour qui sont trouvés sous un télésiège !
L'interdiction de fumer dans les lieux publics a également conduit les terrasses des cafés et restaurants à rester ouvertes tout au long de l'année à l'aide de braseros très gourmands en électricité ou en gaz, conduisant ainsi à un réel gaspillage d'énergie. Pour une petite terrasse de 12m2, il faut deux radiateurs à gaz. Or, pour un seul chauffage « brasero », la dépense énergétique est d'environ 1 kg de propane par heure et 3kg/h de CO2 pour les émissions de gaz à effet de serre.
Ensuite, la culture du tabac n’est pas particulièrement écologique. La plante, très sensible aux maladies, nécessite de fortes doses de pesticides. De plus, les pays en voie de développement qui cultivent 85% du tabac mondial, utilisent le feu de bois pour le séchage des feuilles de tabac, soit environ 200.000 hectares de bois et de forêts qui sont supprimés chaque année (environ 1,7 % de la déforestation mondiale).
Enfin, une étude de chercheurs italiens de 2004 a démontré 3 cigarettes, brûlées l’une à la suite de l’autre, produisent une augmentation des particules polluantes dans l’air dix fois supérieure à celle produite par une voiture diesel tournant au ralenti pendant le même laps de temps !
Alors fumeurs, sans vouloir vous culpabiliser (c’est surtout les fabricants qui jouent d’astuces et de produits chimiques pour vous rendre accrocs !), faites un geste pour votre santé et pour l’environnement…
Tout le monde espère bien évidemment que la « fameuse » crise mondiale que nous traversons se termine rapidement. Mais la sortie crise risque aussi de peser lourd sur nos porte-monnaie.
En effet, les ministres de l'Energie du G8, qui étaient réunis à Rome récemment, ont ainsi appelé au maintien des investissements pour anticiper la sortie de crise économique. Car les incertitudes pesant sur les marchés financiers et la réduction de la demande énergétique, freinent les investissements et les avancées technologiques en matière de développement durable.
Or l'offre énergétique va s'avérer insuffisante à la sortie de la crise. L'Agence Internationale de l'énergie estime à 3,5% la baisse de la demande d'électricité dans le monde en 2009 (d’où un maintien relativement bas des prix des énergies). Mais aussi à 21% celle de l'activité exploration et production de pétrole et de gaz par rapport à 2008, de même que l’investissement dans les énergies renouvelables (-38%) alors qu’ils devraient être 6 fois plus élevés pour la production d’énergie verte et 4 fois plus pour l’efficacité énergétique pour répondre aux objectifs climatiques. Ainsi, le risque de voir l'offre manquer à moyen terme va certainement provoquer une hausse rapide des prix de l'énergie lorsque l’activité mondiale repartira (avec des besoins en énergie très important par exemple pour les industries), avec tous ses effets de bord géopolitiques associés (par exemple, moins d'un quart des africains a accès à l'énergie aujourd’hui).
Le redressement économique qui est donc envisagé dans les 12 à 24 mois à venir ramènera la consommation d’énergie à un niveau d’avant crise. Elle devrait même connaître une croissance de 44% entre 2006 et 2030, selon les projections du Bureau d'information énergétique américain (EIA, Energy Information Administration). Les prix du pétrole devraient retrouver des sommets une fois la croissance relancée.
Alors si vous avez pour projet à votre niveau de renouveler par exemple votre installation de chauffage, investissez si possible dans des énergies (solaire, granulés bois) qui vous mettront un peu (en tout cas côté chauffage et eau chaude sanitaire) à l’abri des futures hausses d’énergies traditionnelles.