31/05/2009

Wind-it transforme les pylônes électriques en éoliennes

Le projet « Wind-it » consiste à utiliser les pylônes électriques comme support pour les éoliennes. Autant dire que le potentiel est énorme, car l’avantage est double: les supports sont déjà présents à travers de nombreux territoires et ils servent déjà à transporter de l’électricité. Ce concept pourrait donc développer l’énergie éolienne sans à nouveau défigurer le paysage par de nouveaux pylônes.

Malgré que l’idée n’ait pas encore séduite l’hexagone, le concept « Wind-it », imaginé par les Français Nicola Delon, Julien Choppin et Raphaël Menard, vient néanmoins de se voir décerner récemment le premier prix du concours « Metropolis Next Generation Design Competition », une récompense remise par la revue américaine « Metropolis ».

« Wind-it » s’appuie sur la technologie des aérogénérateurs de type Darrieus. Ces éoliennes sont composées de deux ou trois pales fixées sur un axe vertical qui tournent comme un tourniquet. Elles n’ont pas besoins d’être orientées face au vent pour obtenir un rendement comparable à des éoliennes à axe horizontal. Enfin, elles sont moins bruyantes car elles ne génèrent pas d’effet de sifflement à l’extrémité des pâles.

La France compte plus de 500.000 pylônes de moyenne et haute tension. Or en équiper seulement un tiers permettrait d’économiser l’équivalent de deux réacteurs nucléaires, en limitant fortement les habituelles polémiques sur l’implantation de champs d’éoliennes sur notre territoire.

Le projet prévoit deux stratégies de développement : l’adaptation des petits piliers existants avec des éoliennes de 1 à 10kW, et des éoliennes de 20 à 100kW pour les plus gros pylônes. Pour les nouvelles lignes électrique, un nouveau pylône intégrant plusieurs unités de production (de 100kW à 1MW de puissance pourrait être aussi proposé. Il ne reste plus désormais qu’à « Wind-it » de trouver des soutiens financier et industriel afin de poursuivre l’aventure.

29/05/2009

Des idées d'installation de WC au « naturel » !

Les beaux jours reviennent ! Alors que pensez-vous d’une installation sanitaire à la belle étoile !

Des photos insolites prises dans les jardins de deux de nos clients… peut-être un peu claustrophobes ou très amoureux de la nature ! Ils ont au moins l'avantage d'une jolie vue (et non celle d'une porte), et pas de soucis pour les odeurs...

Avec leur aimable autorisation.


27/05/2009

Pas encore d'étiquettes-énergie dans les agences immobilières

Suite à la mise en place en janvier 2008 du Diagnostic de Performance Energétique (DPE), effectué par les propriétaires qui souhaitent mettre en vente ou en location un logement, les professionnels de l'Immobilier avaient signés une convention avec le gouvernement, incitant les agences à afficher la performance énergétique des habitations en vitrine et sur internet sous forme d’étiquette-énergie. Mais force est de constater qu’un an après, selon le site « UniversImmo », les engagements sont restés lettre morte avec moins de 1% des annonces annonçant le DPE, souvent issues des acteurs internet.

Cet échec serait du d’une part à l’attentisme des vendeurs de logements qui réalisent le diagnostic performance au dernier moment, mais surtout à cause de la frilosité des propriétaires vendeurs ou loueurs à vouloir afficher ces infos lorsqu'ils savent que le classement énergétique de leur maison ou leur appartement est médiocre. Les acquéreurs se montrent en effet de plus attentifs aux futures dépenses énergétiques de leur bien.

Or, la majorité des biens en vente ou à la location aujourd’hui sont très mauvais, car si l'on se réfère à une étude menée par « Particulier à Particulier » en 2008, sur 2 726 logements d'Ile-de-France, deux biens sur trois obtenaient une note située entre E et G, dont 12% en G, soit plus de 450 kWh/m²/an !

Encore une bonne raison d’investir dans une solution de chauffage performante et écologique, qui vous permettra de valoriser votre patrimoine immobilier, et de pouvoir le vendre ou le louer très rapidement et à un bon prix en cas de besoin, sachant que l’affichage de l’étiquette énergie deviendra obligatoire prochainement. Aujourd’hui, la performance énergétique d’une habitation se retrouve largement dans le trio de tête de la valorisation d’un bien immobilier.

Un peu d’économies d’énergie via les services en ligne

Plusieurs services en ligne peuvent vous aider à maitriser (un peu !) sa consommation d’énergie électrique et de gaz de ville. Pour cela, il vous suffit de créer gratuitement un compte en ligne chez EDF ou Gaz de France à l’aide simplement de la référence de vos contrats.

Côté électricité, vous disposerez ainsi de l’historique de vos consommations sur les 3 dernières années sous la forme de listes ou de graphiques, ce qui permet par exemple de mettre en avant une dérive de sa consommation au fils des ans, sans mettre en cause pour autant l’augmentation des tarifs ! Pour éviter les mauvaises surprises, il est même possible d’estimer sa facture au jour le jour grâce au compteur virtuel.

Pour le gaz, avec le service baptisé M@relève, vous pourrez noter votre consommation et vous ne payerez ainsi que votre consommation réelle et non une estimation.
Enfin pour ceux pour ceux qui n’ont pas opté pour le prélèvement automatique, il existe une alternative au chèque : le paiement en ligne qui vous permettra d’économiser un timbre, du papier et de l’énergie...

24/05/2009

Marché du solaire photovoltaïque : J-L Borloo fait le point

Lors des journées européennes du solaire du 15 et 16 mai dernier, le ministre d'Etat Jean Louis Borloo en visite au siège de l'Institut National de l'Energie Solaire (INES) en Savoie, a évoqué un « véritable décollage » du marché solaire en France.

Le parc solaire a été ainsi multiplié par 2,5 en un an, les régions Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Pays de la Loire en tête (ces trois régions totalisent plus de 60 % des nouvelles puissances raccordées en métropole), pour une croissance annuelle à plus de 100% au cours des 3 dernières années. Mais la filière française (au quatrième rang européen de la production d’énergie solaire) reste en retard par rapport à ses voisins européens et notamment à l'Allemagne qui dispose d'une avance d'environ 10 ans.

Souhaitant donner alors un coup de pouce à la filière, le ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire a officiellement présenté l'appel d'offres de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) pour la construction d'ici 2011 d'au moins une centrale photovoltaïque dans chaque région française, pour une capacité de production de l’ordre de 300 MW qui devront se répartir entre 4 zones géographiques. Ce projet dotera la France d’une capacité cumulée de production cinq fois supérieure à celle que représente le parc actuel qui s’élevait fin 2008 à 69 MW. L’investissement de cet appel d’offres représente un montant d’environ 1,5 milliard d’euros et s’inscrit de ce fait dans le plan de relance et de "croissance verte" souhaité par le gouvernement.

Par ailleurs, pour faire « décoller » le photovoltaïque et multiplier le raccordement de producteurs privés au réseau d‘EDF, il a également annoncé des simplifications administratives et fiscales. Un tarif d'achat spécifique aux bâtiments professionnels (supermarchés, bâtiments industriels, agricoles de grande taille...) devrait voir le jour et serait fixé à 45 c€/kWh (contre 30 c€/kWh en métropole, prime d'intégration au bâti de 25 c€/kWh supplémentaire) et 40 c€/kWh (prime d'intégration au bâti de 15 c€/kWh supplémentaire) pour la Corse, les DOM et Mayotte. Pour les particuliers, le ministre a annoncé la simplification des démarches administratives (destinée à ramener les délais de procédure à 4 mois dès le 2ème semestre 2009, puis à 2 mois au 1er semestre 2010) et la suppression de toutes les démarches fiscales lorsque les surfaces des panneaux n'excèdent pas 30 m2. Il est question notamment d’un contrat ramené de 50 pages à 6 pages, de la dématérialisation d’une partie des procédures, ou encore de supprimer la déclaration auprès des services fiscaux des revenus générés par la vente de l’électricité.

Enfin, le code de l'urbanisme sera aussi réformé afin que le permis de construire ne puisse plus s'opposer à l'installation des systèmes sur les bâtiments, sauf dans des périmètres nécessitant réellement une protection (secteur sauvegardé, site inscrit ou classé…).