La société américaine Armageddon Energy a mis au point un prototype de panneaux solaires photovoltaïques hexagonaux dénommés « Clover » (signifiant « trèfle » en anglais). Ces panneaux possèdent une armature triangulaire (pour faciliter leur installation), et seraient plus légers (environ 5 kg) que les traditionnels panneaux en silicium (environ 20kg), grâce à un revêtement en Téflon en lieu et place du traditionnel verre. Mais sans cette protection en verre, ils auraient une durée de vie inférieure.
Un module délivre une puissance électrique d’environ 400W, pour un prix qui devrait avoisiner les 4500 euros.
La Chine a comme objectif que 40% de sa consommation d'énergie provienne de sources renouvelables d'ici à l'horizon 2050. Dès 2020, sa capacité éolienne devrait déjà atteindre devrait atteindre les 100 GW (trois fois plus que l'objectif précédent fixé par le gouvernement il y a 18 mois).
La Chine va ainsi devenir d'ici la fin de l'année la première puissance éolienne mondiale, devant les Etats-Unis, l'Allemagne et l'Espagne, selon le Global Wind Energy Council. D'après le World Wind Energy Report de 2008, la Chine sera « la locomotive mondiale dans l'industrie éolienne » et « les fabricants chinois d'éoliennes seront parmi les premiers fournisseurs mondiaux ». Il faut savoir que les trois principaux fabricants chinois de turbines se partagent déjà plus de 75% du marché local.
Selon le Directeur du département des énergies renouvelables de la National Energy Administration, le but poursuivi est de transformer la Chine, actuel plus gros émetteur de gaz à effet de serre, en l'un des plus petits. Mais certains experts pensent toutefois que la Chine devrait plutôt mettre l'accent sur des recherches pour du charbon « propre », car selon eux, les sources d'énergie fossile seront toujours les principales pendant les trente prochaines années.
Pour information, le magazine Science et Vie de ce mois ci (n°1100 – Mai 2009), vous propose un dossier sur l’énergie solaire intitulé « Solaire, pourquoi on peut enfin y croire ». Le magazine passe en revue les différentes technologies et surtout celles du futur très prometteuses : super capteurs, centrales thermiques produisant en continu, cellules en plastique à bas prix… qui devraient selon eux sortir le solaire de la marginalité…
Bonne lecture.
La crise financière mondiale que nous traversons provoque des situations étranges. En Espagne, la crise a eu un impact très lourd sur l'industrie et le secteur de la construction. Ainsi, la demande en électricité perdu plus de 13% sur un an, indique le gestionnaire du réseau espagnol Red Electrica.
Ainsi, alors que jusqu’à maintenant, le secteur de la fourniture d’électricité devait plutôt faire face à une insuffisance de production, la situation s’est désormais inversée ! En heure creuse, la demande est passée de 23.000MW l'an dernier à 20.000MW aujourd'hui, provoquant de plus en plus d’incidents de surcharge sur le réseau en ce début d’année 2009 (une douzaine de situation de surcharge seulement ont été relevées en 2008).
Pour limiter ces surcharges, il faut alors retirer du réseau des unités de production électrique. Les parcs éoliens sont, contrairement aux centrales nucléaires, dé-connectables immédiatement. Les éoliennes, pourtant des moyens de production parmi les plus écologiques qui soient, se trouvent donc malheureusement mises à l’arrêt.
Le phénomène risque en plus de s’amplifier, car de nouvelles capacités de production continues d’être mises en service régulièrement en Espagne, qui compte à ce jour 17.000MW de capacité éolienne (soit 15% de la production électrique), et qui en aura 3.000MW de plus prévus pour 2010.
Le constructeur automobile Toyota vient de lancer mardi dernier sur le marché japonais, la troisième génération de sa voiture hybride, la Prius, dont on connait le succès mondial (des mois d’attente pour recevoir sa commande !). Ce dernier ne retombera certainement pas au regard des 80.000 précommandes déjà enregistrées au pays du soleil levant ! La Prius 3 présente de nombreuses et nouvelles améliorations.
Alors que l’Insight de son concurrent direct pour les véhicules hybrides Honda soit en tête des ventes au Japon, le premier constructeur mondial Toyota contre-attaque avec le lancement de sa nouvelle Prius. Véritable concentré de technologies, la Prius 3 est déjà moins gourmande en carburant, plus puissante et moins chère que les versions précédentes. La Prius 3 est ainsi annoncée à environ 16.000 euros au Japon.
En option et pour 1500 euros, la Prius 3 pourra recevoir sur son toit 36 cellules solaires polycristallines photovoltaïques fabriquées par la firme japonaise Kyocera. Avec un taux de rendement de 16,5 %, la production maximale d'électricité de ce toit pourra atteindre les 50 watts. Cette électricité servira à alimenter le système de climatisation. Toyota pensait au départ s'en servir pour alimenter la batterie, mais cette idée a été abandonnée car les chargements et les déchargements répétés détérioraient rapidement la batterie.
Le succès de la technologie hybride ne devrait pas faiblir, devant des biocarburants qui ne tiennent pas leurs promesses environnementales et devant les annonces plus que timides du lancement de nouvelles voitures électriques performantes.
La Prius 3, dont le lancement est prévu en France à l’automne prochain, sera encore certainement promue à un brillant avenir… malheureusement à partir de 26.000 euros dans notre pays !