Le label « Energy Star » qui est aujourd'hui garant d'une consommation modérée pour les ordinateurs, les lampes ou encore certains bâtiments, s’appliquera dorénavant aussi aux serveurs informatiques, particulièrement gourmands en énergie. L'Agence américaine de l'Environnement (EPA : Environmental Protection Agency) a vient en effet de dévoiler une nouvelle norme de consommation électrique pour les serveurs informatiques, qui mesure les performances de l'alimentation (quantité d'énergie consommée par rapport à la chaleur dissipée), et qui prend en compte le mode veille ainsi que les outils d'administration à distance.
Une étiquette pourra donc être maintenant apposée par les constructeurs sur les serveurs répondant à cette norme et équipés de 1 à 4 processeurs et d'un disque dur. Les serveurs « lame », les systèmes de stockage et les centres serveurs seront ajoutés progressivement à la norme dans les prochains mois.
La société américaine Armageddon Energy a mis au point un prototype de panneaux solaires photovoltaïques hexagonaux dénommés « Clover » (signifiant « trèfle » en anglais). Ces panneaux possèdent une armature triangulaire (pour faciliter leur installation), et seraient plus légers (environ 5 kg) que les traditionnels panneaux en silicium (environ 20kg), grâce à un revêtement en Téflon en lieu et place du traditionnel verre. Mais sans cette protection en verre, ils auraient une durée de vie inférieure.
Un module délivre une puissance électrique d’environ 400W, pour un prix qui devrait avoisiner les 4500 euros.
La Chine a comme objectif que 40% de sa consommation d'énergie provienne de sources renouvelables d'ici à l'horizon 2050. Dès 2020, sa capacité éolienne devrait déjà atteindre devrait atteindre les 100 GW (trois fois plus que l'objectif précédent fixé par le gouvernement il y a 18 mois).
La Chine va ainsi devenir d'ici la fin de l'année la première puissance éolienne mondiale, devant les Etats-Unis, l'Allemagne et l'Espagne, selon le Global Wind Energy Council. D'après le World Wind Energy Report de 2008, la Chine sera « la locomotive mondiale dans l'industrie éolienne » et « les fabricants chinois d'éoliennes seront parmi les premiers fournisseurs mondiaux ». Il faut savoir que les trois principaux fabricants chinois de turbines se partagent déjà plus de 75% du marché local.
Selon le Directeur du département des énergies renouvelables de la National Energy Administration, le but poursuivi est de transformer la Chine, actuel plus gros émetteur de gaz à effet de serre, en l'un des plus petits. Mais certains experts pensent toutefois que la Chine devrait plutôt mettre l'accent sur des recherches pour du charbon « propre », car selon eux, les sources d'énergie fossile seront toujours les principales pendant les trente prochaines années.
Pour information, le magazine Science et Vie de ce mois ci (n°1100 – Mai 2009), vous propose un dossier sur l’énergie solaire intitulé « Solaire, pourquoi on peut enfin y croire ». Le magazine passe en revue les différentes technologies et surtout celles du futur très prometteuses : super capteurs, centrales thermiques produisant en continu, cellules en plastique à bas prix… qui devraient selon eux sortir le solaire de la marginalité…
Bonne lecture.
La crise financière mondiale que nous traversons provoque des situations étranges. En Espagne, la crise a eu un impact très lourd sur l'industrie et le secteur de la construction. Ainsi, la demande en électricité perdu plus de 13% sur un an, indique le gestionnaire du réseau espagnol Red Electrica.
Ainsi, alors que jusqu’à maintenant, le secteur de la fourniture d’électricité devait plutôt faire face à une insuffisance de production, la situation s’est désormais inversée ! En heure creuse, la demande est passée de 23.000MW l'an dernier à 20.000MW aujourd'hui, provoquant de plus en plus d’incidents de surcharge sur le réseau en ce début d’année 2009 (une douzaine de situation de surcharge seulement ont été relevées en 2008).
Pour limiter ces surcharges, il faut alors retirer du réseau des unités de production électrique. Les parcs éoliens sont, contrairement aux centrales nucléaires, dé-connectables immédiatement. Les éoliennes, pourtant des moyens de production parmi les plus écologiques qui soient, se trouvent donc malheureusement mises à l’arrêt.
Le phénomène risque en plus de s’amplifier, car de nouvelles capacités de production continues d’être mises en service régulièrement en Espagne, qui compte à ce jour 17.000MW de capacité éolienne (soit 15% de la production électrique), et qui en aura 3.000MW de plus prévus pour 2010.