16/05/2009

Le Puy-de-Dôme inaugure son 1er parc éolien

26 éoliennes viennent de voir le jour le 7 mai dernier sur le plateau de la Croix-Maubert, à 1000m d’altitude, dans le Puy-de-Dôme. Elles constituent le premier parc éolien pour cette région et doivent fournir une production de plus de 50 millions de kWh par an soit environ deux fois la consommation de la ville d'Issoire toute proche.

En auvergne, ce parc est l'aboutissement de 8 ans de projet, dont un an de construction, avec un investissement de 28 millions d'euros, assurés par Zanières Eoliennes, une société de Mazoires, et Eolfi, filiale de Véolia Environnement.

Les quatre communes accueillant ces éoliennes, d’une hauteur de 56m pour un rotor de 48m de diamètre, bénéficieront d’un loyer de 2.000 euros par aérogénérateur.

Solarmature : une lampe à énergie solaire originale

Une petite lampe solaire dont l’originalité est d’incorporer de manière esthétique les panneaux photovoltaïques qui rechargeront la batterie intégrée. En effet, les panneaux solaires ont été intégrés dans l’abat-jour.

Aucune prise de courant n’est donc nécessaire pour cette lampe qui peut convenir à un éclairage extérieur ou intérieur. L'armature intégrant les panneaux a été conçue par le designer néerlandais Vincent Geraedts.

L’appel « Zéro Déforestation » de Greenpeace !

Quelques chiffres éloquents sur la déforestation de part le monde à travers une campagne vidéo de Greenpeace …

Les poêles hydrauliques à granulés bois très en vogue !

De plus en plus de particuliers choisissent les poêles à granulés de bois, un mode de chauffage performant (rendement élevé), avec très peu de pollution et de cendres, l’approvisionnement en pellets étant désormais de l’histoire ancienne (on peut même commander par internet !). De plus, ces équipements thermiques bénéficient eux aussi d’un crédit d’impôt de 40% si le matériel répond à des normes de qualité et de performances. Mais il s'agit le plus souvent d'un chauffage d'appoint, et ne résout donc pas le problème de chauffage pour toute la maison et de la production d’eau chaude sanitaire.

Pour répondre à ce besoin de chauffage central, il existe bien entendu la « Rolls Royce » du chauffage qu’est selon nous la chaudière automatique à granulés bois : confort, économies d’énergies maitrisées et protection de l’environnement ! Mais l’investissement de départ est assez important et pas forcément à la portée de toutes les ménages.

Alors, une solution intéressante intermédiaire consiste à investir dans un « poêle à granulés hydraulique », ou « thermo poêle », qui se raccordent au circuit de hydraulique de chauffage, et donc aux radiateurs ou plancher chauffant, et peuvent aussi produire l’ECS. L’inconvénient majeur est de rester dans un mode de chargement manuel, avec donc une autonomie plus ou moins limitée, et un rendement moins important qu'une chaudière.

Ce système peut donc allier écologie et économie si vous choisissez un modèle professionnel et surtout certifié (danger sanitaire important et surtout insidieux - aucun symptômes au début - du aux fines de combustions qui se fixent de manière profonde dans les bronches). Mais attention, même le poêle le plus perfectionné en termes de rejets peut être source de pollution s'il est utilisé de façon incorrecte ou s'il est mal installé : par exemple des odeurs de combustion s’installent dans votre logement ainsi que des particules fines très nocives à la santé. Il faut donc respecter quelques règles : faire installer le poêle par un professionnel, allumer et remplir le poêle de manière appropriée (ni pas assez, ni trop peu), bien ventiler la pièce où se trouve le poêle, faire nettoyé et inspecter le poêle chaque année par un professionnel, brûler le bois à une température aussi élevée que possible avec un bois bien sec.

Les fabricants italiens Edilkamin, Eurofiamma et Palazzetti, ou l’autrichien Rika , ou encore le français Deville proposent de tels poêles.

Energie des appareils électroniques à l'horizon 2030

L'Agence Internationale de l'Energie (AIE) vient de présenter le rapport « Gadgets and Gigawatts » à Paris, où elle prévoit un triplement des consommations énergétiques liées aux technologies de l'information et des communications et de l'électronique grand public d'ici à 2030 pour atteindre 1.700 TWh. L’agence appelle donc les gouvernements à mettre rapidement en application des politiques pour faire des appareils électroniques moins consommateurs, craignant que les améliorations d'efficacité prévues pour lutter contre les émissions de CO2 soient éclipsées par la demande croissante dans le monde.

Les appareils électroniques sont actuellement responsables de 15% de la consommation d'électricité des ménages, et ce taux progresse très rapidement. Or quand on sait déjà qu’un ordinateur nécessite en moyenne 250 kilos de pétrole et 1 500 litres d’eau lors de sa production, qu’il s’en est vendu près de 270 millions dans le monde en 2007, que 190 millions d’ordinateurs ont été jetés la même année (alors qu’ils fonctionnaient encore mais qu’ils n’étaient plus au goût du jour !), pourquoi encore aggravé l’impact environnemental.

Surtout que selon l'AIE, la consommation d'électricité du secteur pourrait être réduite de moitié simplement en appliquant les technologies actuelles, ce qui ralentirait la hausse de la consommation à moins de 1% par an d'ici à 2030, soit une économie de 130 milliards de dollars sur les factures des ménages.