16/05/2009

Les poêles hydrauliques à granulés bois très en vogue !

De plus en plus de particuliers choisissent les poêles à granulés de bois, un mode de chauffage performant (rendement élevé), avec très peu de pollution et de cendres, l’approvisionnement en pellets étant désormais de l’histoire ancienne (on peut même commander par internet !). De plus, ces équipements thermiques bénéficient eux aussi d’un crédit d’impôt de 40% si le matériel répond à des normes de qualité et de performances. Mais il s'agit le plus souvent d'un chauffage d'appoint, et ne résout donc pas le problème de chauffage pour toute la maison et de la production d’eau chaude sanitaire.

Pour répondre à ce besoin de chauffage central, il existe bien entendu la « Rolls Royce » du chauffage qu’est selon nous la chaudière automatique à granulés bois : confort, économies d’énergies maitrisées et protection de l’environnement ! Mais l’investissement de départ est assez important et pas forcément à la portée de toutes les ménages.

Alors, une solution intéressante intermédiaire consiste à investir dans un « poêle à granulés hydraulique », ou « thermo poêle », qui se raccordent au circuit de hydraulique de chauffage, et donc aux radiateurs ou plancher chauffant, et peuvent aussi produire l’ECS. L’inconvénient majeur est de rester dans un mode de chargement manuel, avec donc une autonomie plus ou moins limitée, et un rendement moins important qu'une chaudière.

Ce système peut donc allier écologie et économie si vous choisissez un modèle professionnel et surtout certifié (danger sanitaire important et surtout insidieux - aucun symptômes au début - du aux fines de combustions qui se fixent de manière profonde dans les bronches). Mais attention, même le poêle le plus perfectionné en termes de rejets peut être source de pollution s'il est utilisé de façon incorrecte ou s'il est mal installé : par exemple des odeurs de combustion s’installent dans votre logement ainsi que des particules fines très nocives à la santé. Il faut donc respecter quelques règles : faire installer le poêle par un professionnel, allumer et remplir le poêle de manière appropriée (ni pas assez, ni trop peu), bien ventiler la pièce où se trouve le poêle, faire nettoyé et inspecter le poêle chaque année par un professionnel, brûler le bois à une température aussi élevée que possible avec un bois bien sec.

Les fabricants italiens Edilkamin, Eurofiamma et Palazzetti, ou l’autrichien Rika , ou encore le français Deville proposent de tels poêles.

Energie des appareils électroniques à l'horizon 2030

L'Agence Internationale de l'Energie (AIE) vient de présenter le rapport « Gadgets and Gigawatts » à Paris, où elle prévoit un triplement des consommations énergétiques liées aux technologies de l'information et des communications et de l'électronique grand public d'ici à 2030 pour atteindre 1.700 TWh. L’agence appelle donc les gouvernements à mettre rapidement en application des politiques pour faire des appareils électroniques moins consommateurs, craignant que les améliorations d'efficacité prévues pour lutter contre les émissions de CO2 soient éclipsées par la demande croissante dans le monde.

Les appareils électroniques sont actuellement responsables de 15% de la consommation d'électricité des ménages, et ce taux progresse très rapidement. Or quand on sait déjà qu’un ordinateur nécessite en moyenne 250 kilos de pétrole et 1 500 litres d’eau lors de sa production, qu’il s’en est vendu près de 270 millions dans le monde en 2007, que 190 millions d’ordinateurs ont été jetés la même année (alors qu’ils fonctionnaient encore mais qu’ils n’étaient plus au goût du jour !), pourquoi encore aggravé l’impact environnemental.

Surtout que selon l'AIE, la consommation d'électricité du secteur pourrait être réduite de moitié simplement en appliquant les technologies actuelles, ce qui ralentirait la hausse de la consommation à moins de 1% par an d'ici à 2030, soit une économie de 130 milliards de dollars sur les factures des ménages.

15/05/2009

EDF profite du froid pour début 2009 !

Suite à l’hiver très rigoureux que nous venons de subir, la consommation d'électricité des ménages français a bien entendu fortement augmentée, notamment en janvier, compensant la baisse de près de 15% de l'activité des gros consommateurs industriels.

Ainsi, l'électricien historique a annoncé une hausse de 15% de son chiffre d'affaires trimestriel, en grande partie due à une forte augmentation de ses ventes en janvier et février dernier, EDF réalisant plus de la moitié de ses ventes dans l'hexagone. Pour le même trimestre, EDF a également profité des hausses de prix de sa filiale « EDF Energy » au Royaume-Uni-Uni.

Alors, si vous ne souhaitez plus autant remplir :-), et surtout inutilement, les caisses d’EDF, pensez nouvelles solutions thermiques, vous permettant de réaliser des économies d’énergie, aussi bien à l’aide d’énergies renouvelables et nouvelles, mais aussi avec des équipements électriques traditionnels modernes si vous ne pouvez faire autrement…

SeedBomb : une bombe végétale anti-désertification

Voici un concept original proposé par le designer industriel coréen Hwang Jin Wook. La « SeedBomb » ou littéralement « Bombe à graines » ou « Bombe à semer », ressemble et à le même fonctionnement qu’une bombe classique, à ceci près qu’elle ne contient aucun explosif, mais plusieurs capsules en amidon biodégradable contenant à la fois des semences végétales et ses propres substances nutritives.

Lorsqu’elles sont larguées, les « SeedBombs » libèrent alors plusieurs milliers de capsules végétales, qui une fois au sol, feront germer des plantes qui pousseront facilement grâce aux éléments nutritifs incorporés. Lorsque les végétaux seront arrivés à maturité, la capsule se désagrègera d'elle-même.

Ce système pourrait ainsi prévenir de la désertification et de la déforestation dans plusieurs régions du monde, en étant très utile dans des zones où la plantation traditionnelle n'est pas réalisable car réclamant trop de moyens. Ce dispositif quant à lui peut être acheminé facilement par avion et couvrir de vastes superficies.

Moins de viande pour un meilleur environnement !

Selon une étude publiée dans le New York Times, si tous les américains réduisaient de seulement 20% leur consommation de viande, l’effet sur le réchauffement climatique serait réel, et surtout équivalent au changement de tout le parc automobile des Etats-Unis par des voitures hybrides !

Il faut savoir en effet qu’aujourd’hui plus de 30% des terres cultivables, sont utilisées non pas pour nourrir l’homme, mais le bétail, à grands coups d’arrosages, d’engrais et de pesticides. De plus, un ruminant comme une vache peut émettre jusqu’à 500 litres de gaz méthane par jour, un gaz hautement plus néfaste sur l’environnement que le dioxyde de carbone, avec un impact sur le réchauffement climatique 32 fois supérieur !

Enfin, de plus en plus de spécialistes l’indiquent, comme le fond mondial de recherche contre le cancer, il faudrait si possible limiter notre consommation de viande à seulement 500 grammes par semaine ! Les habitants en Inde se contentent bien d’environ 100 grammes par semaine et sont bien moins touchés par les cancers et les maladies cardio-vasculaires.