Les fabricants rivalisent d'ingéniosité afin de rendre leurs produits toujours plus économiques en énergie. C’est le cas du japonais EIZO, connu pour ces écrans haut de gamme, qui vient d’annoncer deux nouveaux écrans informatiques, un 20” (réf. EV2003W – environ 290€) avec une résolution native de 1600x900 et un 23” (réf. EV2303W – environ 350€) avec une résolution de 1920x1200, orientés « environnement ».
Ces nouveaux modèles répondent bien entendu aux toutes nouvelles normes environnementales d’économie d’énergie TCO Displays v5.0 ainsi qu'au label EPEAT. Mais ils intègrent surtout une technologie supplémentaire d'économie d'énergie : un capteur de présence intelligent. Lorsque l'utilisateur s'éloigne de son écran, ce dernier passe automatiquement en mode veille après 40 secondes, qui plus est en faisant la différence entre un objet animé et un autre statique comme le dossier de votre chaise, afin d'éviter que l'écran ne s'allume pour rien.
Suite à la publication des textes officiels le 31 mars dernier, les cinq premiers éco-prêts à taux zéro ont été signés jeudi dernier en présence de Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, dans une agence Banque Populaire de Gif-sur-Yvette dans l’Essonne.
Pour rappel, tous les particuliers peuvent bénéficier de l’éco-PTZ pour des projets dans leurs résidences principales, y compris les copropriétés et les logements mis en location. D’une durée de 10 ans, pouvant être étendue jusqu’à 15 ans par la banque, il permet de financer jusqu’à 30.000€ de travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique (Changement de chaudière, isolation des façades, isolation du toit…) pour des logements construits avant 1990.
Une étude de l'éditeur d'antivirus McAfee, reprise par l’AFP, révèle que 33 TWh sont consacrés chaque année à la création, à l'envoi, au traitement, au filtrage, au stockage et à la consultation des 62 milliards de courriers indésirables (en 2008) , soit l'équivalent de la consommation de 2,4 millions de foyer américains, avec des émissions de gaz à effet de serre équivalentes à celles produites par 3,1 millions de voitures consommant 7,5 millions de litre d'essence.
« Cette étude montre que le spam a un immense impact financier, personnel et environnemental sur les affaires et les individus », estime Jeff Green, directeur adjoint du développement de produit McAfee. Environ 80 % de l'énergie dépensée l'est par l'utilisateur, lors de la suppression du courrier indésirable et de la recherche de courriers légitimes parmi les résultats du filtrage effectué en amont par les fabricants d’anti-virus qui lui compte pour 16%.
Selon McAfee, si chaque boîte de réception était protégée correctement, les entreprises et les individus pourraient réduire de 75% (ou 25 TWh) par an l'énergie dépensée par les spams.
Concepteurs designers depuis plus de 15 ans, Mathias d'Estais et Jean-Yves Corbin, les fondateurs de Capital Innovation, petite société basée dans les communs du château de Cairon dans le Calvados, risquent de révolutionner nos robinets. Ils ont trouvé un procédé simple et révolutionnaire (et pourtant évident), dénommé « EcoPush », permettant d'éviter que l'eau ne coule inutilement.
C'est au cours de la canicule de 2003 que Jean-Yves Corbin prend pleinement conscience de la nécessité d'économiser l'eau. «Je cherchais une solution pour que mes enfants, pourtant sensibilisés sur ce sujet, ne laissent plus couler l'eau pendant qu'ils se lavaient les dents,» explique le directeur associé de Capital Innovation. Il achète alors des robinets dans le commerce, les démonte avec son équipe, et organise de grandes séances de brainstorming. Capital Innovation investi 50.000€ dans le projet.
Cinq ans plus tard, Capital Innovation est à la tête d'un brevet révolutionnaire portant sur une nouvelle découpe de cartouche de mitigeur, pièce en céramique équipant ce type de robinet, permettant le mélange entre l'eau chaude et froide, ainsi que le contrôle du débit.
Le prototype de la cartouche « EcoPush », ressemble comme à n'importe quelle autre cartouche de mitigeur. Elle n'induit aucun surcoût de production, n'impliquera que des modifications mineures dans la conception des robinets, et le client final n’aura aucune contrainte d'installation particulière. L'usage habituel reste le même : la température se règle sur le plan horizontal et le débit augmente en tirant le levier vers le haut. Mais s'y ajoute la possibilité d'obtenir «un petit coup d'eau». Poussez le levier vers le bas : l'eau coule. Lâchez-le : il revient à sa position initiale, coupant l'eau. «Plusieurs niveaux de débit maximum sont possibles. On peut également y ajouter une temporisation », indique Mathias d'Estais. « On économise ainsi jusqu'à 6 m3 d'eau par an et par mitigeur pour une famille de quatre personnes ».
Toutes les marques de robinetterie, qui font appel à des équipementiers pour leur fournir les éléments internes de leurs produits, devraient donc pouvoir proposer des mitigeurs EcoPush dès 2010, si les fabricants de cartouches achètent la licence d’exploitation du brevet aux deux normands. Le potentiel de vente est énorme : d'après leurs premières estimations, l'Europe et les Etats-Unis écouleraient chacun 30 millions de pièces par an, le marché asiatique dépassant les 100 millions.
Nul doute que l'accueil des professionnels ne devrait pas être « mitigé » !!
La CAPEB (Confédération des Artisans des Petites Entreprises du Bâtiment), par la voix de Jean-Claude Borie, responsable de la section professionnelle plomberie chauffage, alerte les particuliers à la plus grande vigilance contre les « vendeurs de crédit d'impôt ». Selon lui : « Les réductions d'impôts accordées aux particuliers pour l'installation de systèmes de chauffage performant ou utilisant des énergies renouvelables ont dopé le marché. Elles ont aussi aiguisé l'appétit de sociétés commerciales peu scrupuleuses qui excellent plus dans la vente de matériels chers et inappropriés que dans la relation et le conseil technique normalement associés à ces opérations. »
Méfiez-vous de ces sociétés avant tout commerciales, qui sous-traitent donc la partie installation. C'est la caractéristique première des « vendeurs de crédit d'impôt. « Beaucoup de télé-conseillers, de commerciaux « bien habillés » dans les foires, les galeries marchandes, ou même à domicile, vous démarchent dans le seul objectif de vous proposer un produit souvent très cher et pas forcément adapté à vos besoins ou votre environnement. Pire encore, ils vous vendent souvent ce type de produit comme un placement financier avec retour sur investissement en nombre année irréaliste (conditions d'utilisation trop favorables, rendement surévalué...) », poursuit ce spécialiste.
Ainsi faites plutôt confiance à vos entreprises locales, des sociétés reconnues, qui possèdent des garanties et assurances professionnelles, ainsi que des agréments et qualifications comme Qualisol, Qualibois, QualiPV … issue de formations sanctionnées par un examen final. Votre professionnel vous accompagnera tout au long de votre projet, du conseil jusqu’à la mise en service final, en passant par l’installation.
Chez ELYOTHERM, nous nous refusons à passer par des sociétés de téléprospections, préférant entre autre le bouche à oreille, la meilleure publicité qui soit ! Et pourtant, nous sommes harcelés (et le mot est faible !) chaque jour par téléphone (le pire en termes de perte de temps) ou par email par des sociétés, basées très souvent au Maghreb avec ce type d’intro : « Notre centre d'appel basé à Marrakech s'est spécialisé dans les énergies renouvelables et nous maîtrisons parfaitement ce type de mandat (pompes à chaleur, climatisation réversible, panneaux solaires et photovoltaïque). Nous sommes en mesure de vous fournir des téléprospecteurs qualifiés capables de vous fournir des rendez vous de qualité en respectant votre script et vos critères et ceci pour un prix compétitif… ».
Comme pour tout contrat engageant les personnes signataires, il est nécessaire de prendre le temps de la réflexion et du choix final du produit et de l'installateur. Seule cette démarche et les conseils avisés de votre professionnel du bâtiment, qui doit consacrer du temps à son client (localement et non pas par téléphone), vous garantiront sérénité et résultat escompté.