07/04/2009

Un projet de 30 éoliennes dans la région de Narbonne

Le projet qu’EDF Energies Nouvelles vient de présenté cette semaine, prévoit la construction d’un parc de 30 éoliennes en mer, dans la région de Narbonne, au large de Gruissan et de Port la Nouvelle. Ce projet avait été initié par Total qui l’avait abandonné pour des raisons économiques. Il a été repris en 2006 par EDF EN. S'il passe toutes les étapes de validation, et notamment l'enquête publique (ainsi qu’auprès des pêcheurs et de l'armée de l'air), le parc pourrait être mis en service en 2014, pour un investissement total de 400 millions d'euros.

Les 30 éoliennes, d’une hauteur de 90 mètres, pour un diamètre de 120 mètres, réparties sur une surface comprise entre 10 et 15 km2, devraient fournir l'équivalent de la consommation de 180 000 habitants, soit une rentrée d’argent de près de 1.5 million d’euros par an pour les communes environnantes.

Un futur parc éolien géant de plus de 1100 éoliennes !

C’est ce que vient d’annoncer un porte parole, le conseil régional du nord de la Suède ayant donné son accord pour ce projet pharaonique.

Ce parc éolien, qui sera peut-être le plus grand d’Europe voir du monde, sera composé de 1 101 éoliennes et s'étendra sur 10 kilomètres de large et 50 kilomètres de long, et pourrait voir le jour dans les années 2020. Il sera implanté sur le site de Markbygden, à l'ouest de la ville de Piteaa. Toutes ces éoliennes, d’une hauteur maximum de 200 mètres, devraient produire entre 10 et 12 TWh (Téra Watt heure) par an, soit environ 8% de la production totale d’électricité suédoise.

Ce programme, dont le coût est estimé à environ 5 milliards d'euros, doit encore obtenir l'aval du gouvernement suédois. Dans tous les cas, il ne devrait y avoir peu de conflits d’intérêts, car la région possède une faible densité de population, et est traversée par trois lignes électriques qui pourraient être utilisées pour acheminer l'électricité.

Nette baisse de la consommation énergétique en février

Le ministère de l'Energie hier indique que la consommation d'énergie a nettement reculée en France en février (- 4.9% par rapport à février 2008) sous l'effet de la baisse de l'activité industrielle. Cette tendance baissière de la consommation énergétique est toutefois masquée (-0.3% en donnée réelles) par un hiver rigoureux qui a fait croitre la consommation de chauffage des ménages. La baisse est aussi présente sur les carburants, avec une chute de près de 7% sur les deux premiers mois de l’année.

Effet « bénéfique » si l’on peut dire… cette baisse de la consommation d'énergie a engendré une réduction des émissions de CO2 de près de 4% en février.

e-Stocker : accumulateur de chaleur pour le solaire thermique

La société Kaplan Energy commercialisera au cours du premier semestre 2009 une solution de stockage de l'énergie solaire thermique baptisé « e-stocker ». Ce système innovant, mis au point avec l'aide de l'INSA de Lyon, du CNRS, et du Centre Thermique de Lyon, permet à un chauffe-eau solaire d'augmenter sa capacité de stockage sans augmenter le volume du ballon.

En effet, la technologie E-stocker utilise de très nombreuses petites batteries thermiques Hautes Performances modulables en fonction des besoins des systèmes. Ces accumulateurs de chaleur, conçus par l'ingénieur Yann Kaplan, reposent sur des matériaux à changement de phase (MCP) contenus dans une coque en plastique. Ils stockent l'énergie thermique en passant de l'état solide à l'état liquide.

Dans le cas des chauffe-eau solaires de Kaplan, les accumulateurs changent de phase lorsque les systèmes solaires commencent à être en surproduction. La surproduction d'énergie thermique du système est alors transférée en continu aux accumulateurs E-Stocker permettant ainsi de lisser la production solaire. La quantité d'énergie stockée par les batteries pourra alors être restituée ultérieurement lorsque le système en aura besoin (manque de soleil, chauffage de la maison, consommation d'eau chaude,...).

Cette très intéressante trouvaille sera donc bientôt disponible, Kaplan Energy étant en train d’implanter son unité de production à Saint-Vulbas dans l'Ain.

Plus d'information : http://www.kaplan-energy.com/




06/04/2009

2019 : Tout bâtiment devra produire sa propre énergie

La commission de l’Industrie du Parlement Européen a voté le 31 mars dernier une révision de la directive de 2002 sur la performance énergétique des bâtiments, afin notamment que dès 2019, tous les nouveaux bâtiments construits en Europe soit en mesure de produire leur propre énergie.

Ainsi, d’ici au 31 décembre 2018, les 27 états membres devront veiller à ce que tout nouveau bâtiment construit, produise autant d’énergie qu’il en consomment, par exemple à l’aide de panneaux solaires, ou de pompe à chaleur. En outre, les députés demandent aussi aux Etats membres de fixer des objectifs nationaux intermédiaires pour les bâtiments déjà construits, c'est-à-dire de fixer des pourcentages minimaux de bâtiments dont la consommation d'énergie devra être nulle d'ici respectivement 2015 et 2020.

Les députés définissent les bâtiments « zéro énergie » comme ceux dont la consommation d'énergie primaire est inférieure ou égale à leur production propre d'énergie, grâce à leur « très haut niveau d'efficacité énergétique ». La Commission européenne devrait proposer d'ici fin 2010 une définition précise de ces « bâtiments zéro énergie ».

De plus, lors de rénovations en profondeur ou du remplacement d'éléments tels que châssis, chaudières ou systèmes d'air conditionné, les bâtiments devront être mis au moins aux normes minimales de performance énergétique en la matière, définies par chaque état membre selon une méthodologie commune. Les députés entendent par « rénovation en profondeur », des travaux couvrant plus de 25% de la surface d'un bâtiment ou impliquant un coût total supérieur à 20% de la valeur d'un bâtiment.

Enfin, la commission parlementaire demande aussi l'installation de « compteurs intelligents » dans tous les nouveaux bâtiments ou tous ceux devant subir une rénovation en profondeur. Ces compteurs intelligents mesurent à la fois la quantité d'énergie consommée et la période de la journée à laquelle intervient cette consommation, un système qui peut permettre par exemple de faire bénéficier les consommateurs de tarifs de nuit moins élevés.

Plus d’information : communiqué de presse du Parlement Européen