Les tarifs réglementés du gaz devraient baisser de 11,3% à partir du 1er avril prochain. Cette annonce a été faite vendredi dernier par le gouvernement. En effet, Jean-Louis Borloo et Christine Lagarde, les ministres de l’énergie et de l’économie, ont saisi vendredi la Commission de régulation de l’énergie pour avis à propos d’un projet de décret diminuant de 0,528 € hors taxe le prix du kWh de gaz du marché réglementé.
C’est en effet le gouvernement qui impose à GDF Suez les tarifs réglementés de vente qui sont établis pour couvrir les couts supportés. Or depuis la dernière révision en tarifaire en décembre dernier, ces derniers ont diminué, notamment au niveau des couts d’approvisionnement. Le réajustement tient également compte des coûts de transport, distribution, stockage et commercialisation qui, eux, n’avaient pas été révisés depuis 2005.
Le consommateur accueillera certainement cette annonce en demi-teinte, ayant sans doute préféré une baisse dès le 1er janvier dernier, comme pour les professionnels, au beau milieu d’un hiver 2008-2009 assez rude, au moment où la consommation de gaz est au plus haut. De plus, le cours du pétrole brut étant entrain de remonter, et les cours du gaz étant directement indexé sur ce dernier, on pourrait à nouveau connaitre une hausse à l’entrée de l’hiver prochain. Pour éviter ce genre de désagrément, comme nous aimons à vous le répéter très souvent, rien de tel qu’une nouvelle installation économique (et écologique) à l’aide des énergies nouvelles. De nombreuses solutions existent, et pour tout type d’habitat.
En revanche, aucune précision n'a été communiquée concernant une possible hausse des tarifs de l'électricité…
A chaque document imprimé, on ne consomme pas seulement du papier mais aussi de l'encre. SPRANQ Creative Communication, une web agency hollandaise souhaitant promouvoir la préservation de l'environnement, a créer « ecofont », une police d’impression économique et écologique, téléchargeable gratuitement, permettant de prolonger jusqu’à 20% la durée vie de nos cartouches d’encre ou toners (les meilleurs résultats seront obtenus avec une imprimante laser). Basée sur la police open source Vera Sans, Ecofont est disponible pour Mac, PC et Linux et est compatible entre autre avec OpenOffice, Appleworks et MS Office 2007.
Le principe d'Ecofont: de minuscules évidements circulaires (voir photo) dans le corps des caractères. Or lorsque vous imprimerez dans une taille de case (caractère) courante (9 ou 10 points), les « trous » dans les caractères seront invisibles à l’œil nu, mais vous feront économiser de l’encre.
Avec Ecofont installé, on pourra aussi s'appuyer sur les conseils suivants pour économiser encore plus et préserver notre environnement :
n'imprimer que ce qui est vraiment nécessaire,
utiliser un copieur moderne et efficace (optimisé), avec du papier recyclé,
investir dans des produits écologiques et innovants,…
Télécharger gratuitement « ecofont ».
Le successeur de Windows VISTA, dénommé « Windows Seven » (7ème génération d’Operating System pour Microsoft) et prévu pour fin 2009, intégrera d’après la firme de Redmond une dimension écologique, très en vogue dans le mode du green IT. Avec ce système d’exploitation, vous pourrez en effet simplement optimiser la consommation énergétique de votre matériel informatique, un outil pratique de gestion de l’énergie y sera intégrer en standard, vous permettant de réaliser des économies d’énergie avec votre PC.
Ainsi, un régulateur de luminosité fera son apparition, à l’instar des appareils électroniques portables comme les téléphones, permettant de réduire la luminosité au bout d’un temps défini pour économiser de l’énergie et ceci sans réduire les performances de l’ordinateur (contrairement aux plans de gestion d’énergies prédéfinis dans Windows VISTA).
Enfin, grâce à une simple commande en ligne, Windows 7 sondera alors le PC pendant une minute et génèrera un rapport énergétique afin de détecter d’éventuels problèmes énergétiques et distillera des conseils astucieux pour réduire encore sa consommation électrique. Windows 7, un système d’exploitation écolo … !
Baptisé Linky, ce compteur dit « communiquant » ou « intelligent », vient d’être présenté par ERDF (Electricité Réseau Distribution France) à Tours. Ce nouveau modèle, de 19 cm de haut pour 10 cm de large et 6 de profondeur, devrait commencer à équiper les foyers français en Touraine à partir de mars 2010, lors d’une première phase d'expérimentation en zone rurale (100.000 compteurs seront installés gratuitement dans 150 communes). A terme, c’est près de 35 millions de compteurs qui devront être remplacés en France.
Ce nouveau compteur permettra de relever, de transmettre et de recevoir des données de consommation et de fourniture à distance, dispensant la présence d’un agent EDF pour les relevés, aidant à fournir des factures précises et non plus basées sur des estimations, et empêchant les fraudes et/ou dysfonctionnement éventuels des compteurs mécaniques actuels. Un changement de puissance, qui nécessite actuellement jusqu'à 5 jours, pourra être réalisé en quelques heures.
Enfin, pour inciter les consommateurs à maitriser leur consommation électrique, certaines informations seront aussi consultables par le client via l'usage d'une clé USB et par internet.
C’est un fait, pour chauffer leur eau sanitaire et leur logement, de plus en plus de Français optent pour une chaudière à condensation : alors qu’en 2004 31.000 avaient été achetée, c’est plus de 173.000 chaudières qui ont été vendues en 2008, soit aujourd’hui plus de 20% du marché, dont 80% au gaz, 17% au fioul et 2% au bois.
Ce boom est expliqué par deux facteurs : économique et écologique. Ainsi, elle permet de faire des économies d’énergie de part son rendement (le rapport entre la chaleur restituée et l’énergie consommée par le bruleur) qui peut atteindre 25% de plus que celui d’une chaudière traditionnelle, et 5% de plus que celui d’une chaudière basse température. De plus, ce rendement élevé induit une réduction de 25 à 30% des émissions de dioxyde de carbone (CO2), un des principaux gaz à effet de serre.
Ce rendement élevé est obtenu en récupérant l’énergie contenue dans la vapeur d’eau (chaleur latente) pour chauffer l’eau, alors qu’une chaudière traditionnelle rejette cette même vapeur d’eau à l’extérieur via le conduit des fumées. Quand la vapeur d’eau, entre 120 et 160°C, arrive au contact d’un condenseur où circule l’eau de retour de chauffage à plus basse température (35°C), elle se transforme en eau, libérant l’énergie qu’il a fallu pour vaporiser initialement cette même eau. C’est ce phénomène de condensation qui fournit l’énergie supplémentaire au circuit d’eau de l’habitation, sous forme de chaleur transmise, améliorant ainsi le rendement globale de la chaudière. En se condensant, la vapeur d’eau contenant entre autre du CO2 et des particules de suies, produit un condensat acide qu’il faut évacuer en ayant pris soin de le traiter via un « neutraliseur à condensats » à installer vers la chaudière et une évacuation d’eau.
Une chaudière à condensation coûte en moyenne 3.500 €, soit environ 1,5 fois plus qu’un modèle standard. Mais comme elle consomme moins (30% de moins par rapport à une chaudière de plus de 15ans, 15 à 20% pour une chaudière récente), et comme elle permet de moins polluer, elle bénéficie à ce titre d’un crédit d’impôt de 25% (voir 40% pour des logements achevés avant le 01 janvier 1977) si elle est installée par un chauffagiste professionnel, ce qui lui permet dans certains cas de rénovation d’obtenir un retour sur investissement en moins de 4 ans (en moyenne 7 ans). Il faut donc mieux choisir un modèle à condensation, le surcout étant quoi qu’il en soit dans un premier temps compensé par le crédit d’impôt de 25%, sans compter par la suite les économies d’énergie supplémentaires : exemple avec une chaudière FRISQUET HYDROMOTRIX 25kW à semi accumulation (prix publics indicatifs) : 3.760€ H.T. en condensation, 2.690€ en Basse température, 2.450€ en traditionnelle, soit une différence maximale de 1.381€, mais avec à peu près 1000€ de crédit d’impôt avec la condensation, le surcout sera seulement de 381 €, largement amorti dès la première année…
Enfin nous devrions voir apparaitre très prochainement des chaudières à condensation d’un nouveau genre capables à la fois de chauffer l’eau et le logement, mais aussi de produire de l’électricité pouvant être utilisée dans l’habitation ou revendue à EDF. C’est ce que l’on appelle la « micro-cogénération Stirling ». Ces chaudières sont déjà en test depuis 2007 chez des clients. Elles coûtent encore dans les 15.000€ mais d’ici quelques années, produites en série, elles devraient être seulement 10% plus chères que les chaudières à condensation actuelles. Pour 100 unités de gaz consommées, une chaudière à moteur Stirling en produit 15 d’électricité et 80 de chaleur : ceci permet de couvrir 100% des besoins en eau chaude sanitaire et en chauffage, et au moins 50% de ceux d’une habitation standard.