22/03/2009

Windows 7 : le nouvel O.S. de Microsoft sera « vert » !

Le successeur de Windows VISTA, dénommé « Windows Seven » (7ème génération d’Operating System pour Microsoft) et prévu pour fin 2009, intégrera d’après la firme de Redmond une dimension écologique, très en vogue dans le mode du green IT. Avec ce système d’exploitation, vous pourrez en effet simplement optimiser la consommation énergétique de votre matériel informatique, un outil pratique de gestion de l’énergie y sera intégrer en standard, vous permettant de réaliser des économies d’énergie avec votre PC.

Ainsi, un régulateur de luminosité fera son apparition, à l’instar des appareils électroniques portables comme les téléphones, permettant de réduire la luminosité au bout d’un temps défini pour économiser de l’énergie et ceci sans réduire les performances de l’ordinateur (contrairement aux plans de gestion d’énergies prédéfinis dans Windows VISTA).

Enfin, grâce à une simple commande en ligne, Windows 7 sondera alors le PC pendant une minute et génèrera un rapport énergétique afin de détecter d’éventuels problèmes énergétiques et distillera des conseils astucieux pour réduire encore sa consommation électrique. Windows 7, un système d’exploitation écolo … !

EDF Linky : le futur compteur EDF « intelligent »

Baptisé Linky, ce compteur dit « communiquant » ou « intelligent », vient d’être présenté par ERDF (Electricité Réseau Distribution France) à Tours. Ce nouveau modèle, de 19 cm de haut pour 10 cm de large et 6 de profondeur, devrait commencer à équiper les foyers français en Touraine à partir de mars 2010, lors d’une première phase d'expérimentation en zone rurale (100.000 compteurs seront installés gratuitement dans 150 communes). A terme, c’est près de 35 millions de compteurs qui devront être remplacés en France.

Ce nouveau compteur permettra de relever, de transmettre et de recevoir des données de consommation et de fourniture à distance, dispensant la présence d’un agent EDF pour les relevés, aidant à fournir des factures précises et non plus basées sur des estimations, et empêchant les fraudes et/ou dysfonctionnement éventuels des compteurs mécaniques actuels. Un changement de puissance, qui nécessite actuellement jusqu'à 5 jours, pourra être réalisé en quelques heures.

Enfin, pour inciter les consommateurs à maitriser leur consommation électrique, certaines informations seront aussi consultables par le client via l'usage d'une clé USB et par internet.

20/03/2009

La chaudière à condensation plébiscitée en France

C’est un fait, pour chauffer leur eau sanitaire et leur logement, de plus en plus de Français optent pour une chaudière à condensation : alors qu’en 2004 31.000 avaient été achetée, c’est plus de 173.000 chaudières qui ont été vendues en 2008, soit aujourd’hui plus de 20% du marché, dont 80% au gaz, 17% au fioul et 2% au bois.

Ce boom est expliqué par deux facteurs : économique et écologique. Ainsi, elle permet de faire des économies d’énergie de part son rendement (le rapport entre la chaleur restituée et l’énergie consommée par le bruleur) qui peut atteindre 25% de plus que celui d’une chaudière traditionnelle, et 5% de plus que celui d’une chaudière basse température. De plus, ce rendement élevé induit une réduction de 25 à 30% des émissions de dioxyde de carbone (CO2), un des principaux gaz à effet de serre.

Ce rendement élevé est obtenu en récupérant l’énergie contenue dans la vapeur d’eau (chaleur latente) pour chauffer l’eau, alors qu’une chaudière traditionnelle rejette cette même vapeur d’eau à l’extérieur via le conduit des fumées. Quand la vapeur d’eau, entre 120 et 160°C, arrive au contact d’un condenseur où circule l’eau de retour de chauffage à plus basse température (35°C), elle se transforme en eau, libérant l’énergie qu’il a fallu pour vaporiser initialement cette même eau. C’est ce phénomène de condensation qui fournit l’énergie supplémentaire au circuit d’eau de l’habitation, sous forme de chaleur transmise, améliorant ainsi le rendement globale de la chaudière. En se condensant, la vapeur d’eau contenant entre autre du CO2 et des particules de suies, produit un condensat acide qu’il faut évacuer en ayant pris soin de le traiter via un « neutraliseur à condensats » à installer vers la chaudière et une évacuation d’eau.

Une chaudière à condensation coûte en moyenne 3.500 €, soit environ 1,5 fois plus qu’un modèle standard. Mais comme elle consomme moins (30% de moins par rapport à une chaudière de plus de 15ans, 15 à 20% pour une chaudière récente), et comme elle permet de moins polluer, elle bénéficie à ce titre d’un crédit d’impôt de 25% (voir 40% pour des logements achevés avant le 01 janvier 1977) si elle est installée par un chauffagiste professionnel, ce qui lui permet dans certains cas de rénovation d’obtenir un retour sur investissement en moins de 4 ans (en moyenne 7 ans). Il faut donc mieux choisir un modèle à condensation, le surcout étant quoi qu’il en soit dans un premier temps compensé par le crédit d’impôt de 25%, sans compter par la suite les économies d’énergie supplémentaires : exemple avec une chaudière FRISQUET HYDROMOTRIX 25kW à semi accumulation (prix publics indicatifs) : 3.760€ H.T. en condensation, 2.690€ en Basse température, 2.450€ en traditionnelle, soit une différence maximale de 1.381€, mais avec à peu près 1000€ de crédit d’impôt avec la condensation, le surcout sera seulement de 381 €, largement amorti dès la première année…

Enfin nous devrions voir apparaitre très prochainement des chaudières à condensation d’un nouveau genre capables à la fois de chauffer l’eau et le logement, mais aussi de produire de l’électricité pouvant être utilisée dans l’habitation ou revendue à EDF. C’est ce que l’on appelle la « micro-cogénération Stirling ». Ces chaudières sont déjà en test depuis 2007 chez des clients. Elles coûtent encore dans les 15.000€ mais d’ici quelques années, produites en série, elles devraient être seulement 10% plus chères que les chaudières à condensation actuelles. Pour 100 unités de gaz consommées, une chaudière à moteur Stirling en produit 15 d’électricité et 80 de chaleur : ceci permet de couvrir 100% des besoins en eau chaude sanitaire et en chauffage, et au moins 50% de ceux d’une habitation standard.

19/03/2009

Envision : un concept d'éco-hôtel haut de gamme !

Ce projet, baptisée « Envision », a été récemment présenté par le cabinet de design « Michael Rosenthal Associates » lors d'un concours disputé à Miami et portant sur l'édification de projets architecturaux innovants et en ruptures avec les tours traditionnelles.

Ainsi la tour « Envision », de forme ovale et inhabituelle, sera un hôtel bioclimatique « haut de gamme » qui fonctionnera à la manière d'un organisme vivant. L'air apporté par le vent va aérer naturellement l'intérieur du complexe. Le bâtiment produira une partie de son énergie au moyen de cellules photovoltaïques et d’éoliennes intégrées dans ses façades, venant alimenter les chaudières réversibles (chauffage + climatisation).

Des jardins suspendus installés à différents niveaux du sol auront pour tâches de créer des microclimats, de filtrer l'air entrant et d’assurer la régulation thermique. Les éclairages seront principalement à LED, dont le dôme extérieur qui changera de couleur tout au long de la nuit pour marquer le temps qui s’écoule !

Enfin, l'eau des bassins qui ornent la partie basse de la structure sera recyclée et alimentera également différents réservoirs, les systèmes coupe-feu et la décoration aquatique environnante.

Reste à connaitre les prix d’une nuit dans ce futur palace « vert » !

Le chauffage par foyer de masse : économique & écologique

Le chauffage par foyer de masse, aussi connu sous les noms « foyers russes », « foyers finlandais », « poêle de masse » ou encore « foyers de tuiles », est l’un des chauffages les plus écologiques et sains, utilisé dans de nombreux pays du nord. Ce mode de chauffage très ancien (des vestiges datant d’avant J.C. ont été découverts) utilise le principe d'accumulation de chaleur dans une masse. Ils chauffent ensuite par radiation et par convection passive, la maçonnerie du foyer émettant une chaleur douce et constante pendant une période pouvant aller jusqu'à huit heures. La chaleur irradie vers le plancher, les murs, les plafonds et les meubles de la maison. Ainsi à l'intérieur de la maison, on trouve une grande surface chauffée mais peu d'air chaud. Bien qu’assez onéreux à l’achat, s’il est employé comme chauffage principal, le foyer de masse utilisera beaucoup moins de bois que tout autre type de chauffage au bois. Un feu par jour (parfois deux s’il fait très froid) avec une vingtaine de kilo de bois sec, peut suffire pour chauffer de 140 à 180m2. On peut donc le rentabiliser assez rapidement.

Les foyers de masse, comme pour certain poêle à bois, comportent deux chambres à combustion : une pour le bois, et une pour les gaz. Cette double combustion, associée au stockage de la chaleur (très limité sur un poêle à bois traditionnel), permet d’atteindre un haut rendement énergétique.

En effet, lorsque l’on brule une bûche de bois, environ 1/3 de l’énergie est rejeté dans les gaz, qui contribue entre autre à une plus grande pollution et un encrassement du conduit d’évacuation des gaz. Il faudrait pouvoir atteindre des températures de plus de 800°C pour éviter cette perte. Donc en brulant les gaz dans une seconde chambre de combustion, non seulement on récupère 33% d’énergie, mais aussi on ne pollue pas, et on n’encrasse pas le conduit de la cheminée (plus besoin de ramonage). Enfin, on peut brûler n’importe quelle essence de bois sans risquer d’encrasser le conduit. Tout ce qui se dégage du foyer de masse équivaut à la décomposition naturelle du bois en forêt.

Pour installer un foyer de masse, il existe deux possibilités : les foyers artisanaux fabriqués de toutes pièces par un artisan (environ 16.000€), ou les foyers modulaires (environ 8.000€) constitués de modules numérotés en ciment réfractaire qui se montent en quelques heures par vous-même ou un maçon qu’il faut toutefois recouvrir de maçonnerie.