
Les foyers de masse, comme pour certain poêle à bois, comportent deux chambres à combustion : une pour le bois, et une pour les gaz. Cette double combustion, associée au stockage de la chaleur (très limité sur un poêle à bois traditionnel), permet d’atteindre un haut rendement énergétique.
En effet, lorsque l’on brule une bûche de bois, environ 1/3 de l’énergie est rejeté dans les gaz, qui contribue entre autre à une plus grande pollution et un encrassement du conduit d’évacuation des gaz. Il faudrait pouvoir atteindre des températures de plus de 800°C pour éviter cette perte. Donc en brulant les gaz dans une seconde chambre de combustion, non seulement on récupère 33% d’énergie, mais aussi on ne pollue pas, et on n’encrasse pas le conduit de la cheminée (plus besoin de ramonage). Enfin, on peut brûler n’importe quelle essence de bois sans risquer d’encrasser le conduit. Tout ce qui se dégage du foyer de masse équivaut à la décomposition naturelle du bois en forêt.
Pour installer un foyer de masse, il existe deux possibilités : les foyers artisanaux fabriqués de toutes pièces par un artisan (environ 16.000€), ou les foyers modulaires (environ 8.000€) constitués de modules numérotés en ciment réfractaire qui se montent en quelques heures par vous-même ou un maçon qu’il faut toutefois recouvrir de maçonnerie.