09/03/2009

Chauffage par granulés bois : la filière en Rhône-Alpes

Le chauffage au bois par granulés a le vent en poupe en Rhône-Alpes. Cette région, qui compte une dizaine d'unités de granulations réparties sur son territoire, est en France la première utilisatrice de granulé de bois avec plus de 5.000 chaudières et poêles à granulés installés, et une production qui est passée en 5 ans de 2.000 à plus de 80.000 tonnes de pellets de bois par an. Ceci n'est pas un hasard, ce mode de chauffage est très économique et à un bilan carbone neutre. Deux tonnes de pellets, élaboré en séchant et compressant les sous-produits des scieries, équivalent environ à 1.000 litres de fioul soit 5.000 kWh.


Ainsi, quelques un des acteurs de la filière du chauffage à granulés bois ont officialisé, lors du salon des énergies renouvelables de Lyon de février dernier, la naissance de « l'Association PROPELLET » et de son cluster Rhône-Alpes, un groupement interprofessionnel qui assurera la promotion et le développement de ce mode de chauffage.

Les économies d'énergie, ça vous « branche » !?

Un petit peu d'humour « vert » avec cette petite publicité :-)

06/03/2009

Le chauffage avec un poêle à bois

Le poêle à bois est un système de chauffage assez en vogue en ce moment, car il est particulièrement simple à installer (simplement raccorder à un conduit d’évacuation des fumées), un chauffage des pièces rapide, et son rendement qui peut atteindre les 90% concurrence fortement celui des cheminées à foyer ouvert qui ne dépassent pas les 20%.

Comme n'importe quel combustible, le bois qui brûle crée de la pollution (monoxyde de carbone, particules fines, dioxyde d'azote, ...), qui touche particulièrement les jeunes enfants, les personnes âgées ou qui ont des problèmes respiratoires Les anciens poêles à bois en rejetaient énormément (de 40 à 80 grammes de fumée par heure), tandis que les nouveaux appareils (qui doivent être conformes aux normes EPA), ne produisent que 2 à 5 g/h, voir encore moins, avec un rendement et une autonomie importants, comme les poêles à granulés ou les poêles de masse.

Mais même le poêle le plus perfectionné en termes de rejets peut être source de pollution s'il est utilisé de façon incorrecte ou s'il est mal installé : des odeurs de combustion s’installent dans votre logement, la fumée qui sort de la cheminée est très foncée,… Ainsi, il est nécessaire de respecter quelques règles :
  • il faut par exemple allumer et remplir le poêle de manière appropriée (ni pas assez, ni trop peu),
  • la ventilation dans la pièce où se trouve le poêle doit être adéquate,
  • votre poêle doit être nettoyé et inspecter chaque année par un professionnel,
  • il faut brûler le bois à une température aussi élevée que possible,
  • le bois doit être bien sec.
Il existe différents type de poêles à bois :
  • Les poêles « turbo » : ils sont dotés d'une entrée d'oxygène secondaire à mi-hauteur de la chambre de combustion, ces poêles ont un rendement intéressant.
  • Les poêles à « post-combustion » : ils possèdent une chambre spécifique, à l'arrière du foyer de combustion primaire ; ils sont encore plus performants que les « turbos » et sont donc également plus chers.
  • Les poêles de masse : ils sont composés de matériaux réfractaires (briques, béton réfractaires, roches volcaniques…) ; ils peuvent ainsi restituer par rayonnement une chaleur douce et progressive une fois montés en température ; leur autonomie peut atteindre plus de 20 heures avec un très bon rendement ; mais, ils demandent un investissement assez important.
  • Les poêles à granulées : ces poêles, qui présentent d’excellents rendements (90%) pour des taux de pollution inférieurs à 1 g/h, sont dotés d'un réservoir de granulés (sciure séchée et compactée hautement énergétique) qui alimente automatiquement (vis sans fin) la chambre de combustion jusqu’à cinq jours suivant les modèles; leur électronique (thermostat, programmateur journalier, etc…) amène confort, économies d’énergie.

Les cheminées au bioéthanol : grande tendance écologique ?

C’est la grande tendance de cet hiver ! Aux premiers abords, les cheminées au bioéthanol ont tout pour séduire. Elles sont simples (mais attention pas toujours sans danger) à installer (pas de conduit de cheminée nécessaire), esthétiques (votre intérieur devient plus chaleureux et accueillant), et l’ultime argument, elles seraient écologiques et économiques car fonctionnant avec un combustible renouvelable (biomasse) qui permettrait de réduire les dépenses en énergie de chauffage (en fait surtout pour ceux équipés de chauffage électriques traditionnels).

Avec seulement 2 litre de combustible (environ 3€ le litre), une cheminée au bioéthanol permet de chauffer rapidement un espace de 70m2 pendant environ 4 heures, avec pratiquement aucun rejet de CO2 (le dégagement CO2 d’un litre de bioéthanol équivaut à celui d’une bougie). Votre facture d’électricité pourra donc être légèrement allégée (attention toutefois à l’amortissement de la cheminée !), avec un sentiment de protection de l’environnement.

Mais le bioéthanol, comme beaucoup d’autres biocarburants (agrocarburants), est issu de la fermentation de céréales et de betteraves. Or pour obtenir ces végétaux, de grandes parcelles de terres doivent être utilisées au détriment des cultures alimentaires, entrainant hausses des prix et rareté des denrées agricoles de part le monde.

De plus, on le répètera jamais assez, mais il faut mieux consommer du bois traditionnel (buches, pellets…), malgré sa mauvaise image dans le chauffage (pénibilité, archaïsme, technique rétrograde etc…), la filière bois compensant largement le cycle du carbone (bilan CO2 neutre), et le risque de déforestation n’étant pas du tout à l’ordre du jour dans nos contrées, bien au contraire.

Alors, utiliser une cheminée au bioéthanol pour chauffer votre intérieur pour préserver notre environnement ? Pas si sur… ! De temps en temps à titre décoratif lors d’un diner romantique, pourquoi pas, mais un beau feu de chemniée qui crépite, n'est-ce pas justement plus romantique… :)

05/03/2009

Attention à la facture énergétique de cette année !

Selon les relevés de Météo France, l'hiver 2008-2009 a été le troisième hiver le plus froid depuis vingt ans (derrière les hivers 2005-2006 et 1990-1991), avec l'ensemble de l'hiver, des températures moyennes se situant 1,2 °C en dessous des normales (température moyenne de 2,3 °C plus basse comparée à l’hiver 2007-2008). Les équipes d’ELYOTHERM ont d’ailleurs failli être bloquées à de nombreuses reprises sur les routes cette année… ! Même si la majorité des spécialistes indiquent que la planète subit un réchauffement climatique, ces cycles de froid resteront certainement constants (cf. cet article « Le soleil responsable du changement climatique sur terre »).

Cette année, les ménages se chauffant aux énergies traditionnelles comme le gaz, le fuel ou l’électricité risquent d’avoir à supporter une lourde facture énergétique à la sortie de l’hiver. Ainsi, comme toujours, nous ne pouvons que vous recommander de penser sérieusement à investir avant l’hiver prochain dans une solution de chauffage utilisant des énergies performantes, propres et renouvelables, qui vous permettront d’alléger fortement votre consommation énergétique, tout en améliorant votre confort. Ces installations peuvent aujourd’hui facilement être financées (Crédit d’impôt, Eco-prêt à taux zéro,…) avec un retour sur investissement très rapide. N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples renseignements.