01/02/2009

Construction : les « grosses » erreurs à éviter !

Pour que votre future habitation soit la moins énergivore possible en hiver et la plus agréable en été, voici quelles règles élémentaires qu’il faut toujours suivre.

Tout d’abord, surveiller l’inclinaison de vos vitrages : plus ils seront inclinés et plus ils capteront l’énergie en plein été. Une telle inclinaison entrainera des surchauffes inévitables (fenêtre de toit par exemple). Et en hiver, la course du soleil étant plus basse, vous récolterez que très peu de rayonnement solaire pour chauffer l’intérieur de votre maison. En été, avec une pente de 45°, 95% du rayonnement solaire pénètre à l’intérieur de l’habitat. Dès 25°, c’est 100% !

Ensuite, il faut éviter les grandes ouvertures vitrées à l’ouest. De telles vitre génèrent des surchauffes l’été et des surconsommations de chauffage l’hiver. En effet, l’ouest en été reçoit beaucoup d’énergie, et le soleil rasant (puisqu’il redescend sur l’horizon) va pénétrer profondément dans l’habitat entrainant beaucoup de chaleur. A contrario, en hiver, le soleil ne va pas jusqu’à l’ouest et donc la fenêtre perd plus de chaleur qu’elle n’en gagne.

Même si vos ouvertures sont équipées de double vitrage, pensez quand même à vous équiper de volets. En effet, mettre un double vitrage sans fermer les volets la nuit est moins performant thermiquement qu’un simple vitrage avec des volets pleins sans persienne.

La couleur des revêtements de vos murs est aussi très importante. Plus la couleur va être claire, plus elle va réfléchir la lumière sans la transformer en chaleur. Vos murs n’accumuleront donc pas de chaleur ce qui sera source de déperditions thermiques. De plus, d’un point de vue esthétique et de confort, vos murs pourront générer des éblouissements gênants en été lorsque vous serez sur votre terrasse. Pour information, une peinture blanche possède un coefficient d’absorption solaire de 18%, le rouge 50%, le brun 79%, le vert foncé 85%, et le noir 95%.

Si vous n’avez pas encore isolé votre maison, où si vous envisagez de rénover l’isolation de votre habitat prochainement, sachez qu’il faut mieux isoler par l’extérieur du bâti. Malheureusement en France, on continu à isoler par l’intérieur. Or, en plus de créer des ponts thermiques source d’humidité et de moisissures, cette technique ne peut pas générer de l’inertie à l’intérieur. Sans inertie, la maison ne pas transformer l’énergie solaire et la température ne cesse d’osciller entre trop froid et trop chaud, même en plein hiver.

Enfin, l’organisation de votre jardin et de vos plantations est elle aussi très importante. Par exemple, ne plantez surtout pas un résineux au sud de votre maison : pendant tout l’hiver, du fait de son feuillage persistant, il va plonger toute la maison dans l’ombre, ce qui d’une part peut-être très déprimant, mais surtout va empêcher les surfaces de votre maison de se charger en énergie solaire. Au contraire, il faut planter au sud des arbres qui perdent leurs feuilles en hiver pour laisser passer le soleil en hiver, et en été, ils offriront ombre et fraicheur. Les résineux sont plutôt à planter à l’est : ils permettront de couper les vents froids d’hiver venant de l’est.

31/01/2009

Des ampoules LED performantes et économiques

Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont mis au point une nouvelle génération d’ampoules à LED qui serait 12 fois plus efficace qu’une lampe à incandescence classique et 3 fois plus que les ampoules à basse consommation (Lampe Fluo Compacte - LFC), pour un prix d’environ 2 € (soit 10 fois moins que les prix actuels).

Ces LED, contrairement aux ampoules fluorescentes classiques, donne une lumière brillante instantanément, et leur durée de vie seraient de 100.000 heures soit presque 12 ans si elles étaient allumées en continu. De plus, elles n’utilisent aucun matériau toxique. Les chercheurs ont utilisé comme semi-conducteur le nitrure de gallium, dont l’université a réussi à réduire drastiquement les coûts de production par une nouvelle méthode.

Des prototypes seraient déjà en production par certains fabricants et les premières ampoules équipées de ces LED performantes et bon marché pourraient être commercialisées d’ici à deux ans.

27/01/2009

Nos poubelles : des mines d’or sous exploitées !

Chaque Français produit chaque année en moyenne environ 360 Kg de déchets dont 70 kilos sont constituées de matières organiques (qui pourraient être utilisées pour se transformer en compost), mais aussi 50Kg de papiers (magazines, journaux, publicités...), 50 Kg d'emballages en verre et 40Kg d'emballages en plastique, qui peuvent être facilement valorisés par le recyclage. Car les déchets sont en France un véritable problème : gouffre financier pour les contribuables pour leur gestion, et taux d'incinération ou de mise en décharge encore bien trop élevé. Or même si la réduction à la source est la meilleure des solutions pour éviter l'engorgement des poubelles, le recyclage est aussi une manière de valoriser les déchets et de leur donner une seconde vie, car aujourd’hui seulement 20% de nos déchets sont recyclés.

En France, la majorité des centres commerciaux accueillent aujourd'hui des bornes de collecte en libre service pour déposer ses piles et batteries usagés. Elles contiennent de nombreux métaux lourds, très nocifs pour notre environnement et notre santé. Or jusqu’à 65% de ces métaux peuvent être réutilisé pour l'élaboration de nouveaux produits comme des pièces automobiles, des canettes, des vélos, des clés et bien entendu de nouvelles piles.

Moins de 30% des emballages plastiques sont recyclés en France. Or ces produits dérivés d’une denrée de plus en plus rare qu’est le pétrole, peuvent être facilement recyclés. On trouve différents types de plastique, dont les plus utilisés pour les emballages sont le PET (polyéthylène téréphtalate), plastique transparent utilisé notamment pour les bouteilles contenant des boissons et le PEHD (polyéthylène haute densité), opaque et utilisé pour les détergents et autres bouteilles de lait. Le PET est réutilisé pour fabriquer notamment des textiles, comme des gants, des couettes ou des polaires. Le PEHD est quant à lui transformé en tuyau, des bancs publics, des bacs de collecte… Une tonne de PET recyclé équivaut à 0,61 tonne de pétrole brut économisé et près de 11 MWh d'énergie.

L’aluminium est une matière très précieuse qui peut se recycler à l’infini. Il est donc très important de bien trier les emballages en aluminium. Ce métal peut être recyclé à 100 % et indéfiniment sans perdre ses caractéristiques physiques. Or en France, seulement environ 30% des emballages en aluminium sont recyclés. Le recyclage de l’aluminium permet d'économiser 95 % d'énergie nécessaire à sa fabrication : 1 tonne d'aluminium recyclé équivaut à 2,44 tonnes de bauxite, 1 m3 d'eau et plus de 26 MWh d'énergie !

Même usagés, les pneus peuvent avoir une seconde vie. Il conserve encore de nombreuses qualités qui le rendent réutilisable sous d'autres formes. Ainsi, on les retrouve transformés sur les d'aires de jeux pour enfants en revêtement de sol amortissant, en gazon synthétique utilisé dans les stades de foot ou les pistes d'athlétisme et les courts de tennis, ou bien reconditionnés en nouveaux pneus.

L'acier, que l’on rencontre par exemple avec nos boîtes de conserve, est le matériau le mieux valorisé en France avec un taux de recyclage qui atteint les 99 %. Ceci est en grande partie du au fait que l’acier de part sa composition en fer, est très facile à trier automatiquement (contrairement au papier, au plastique, ou au verre qui demande encore du tri manuel) par de simples aimants au centre de tri. Environ 60% des produits en acier que nous utilisons (des pièces de monnaie aux boîtes de conserve) sont composés d'acier recyclé. Ainsi avec une tonne d'acier recyclé, il est possible de fabriquer 1,4 voiture, 19 chariots de supermarché ou encore plus 1.200 boules de pétanque, en économisant 1,92T de minerai de fer, 11m3 d’eau, 0.63T de charbon et plus de 26 MWh d'énergie !

Un panneau solaire 3 en 1 !

Voici un ingénieux dispositif solaire du nom de « Photensity » que vient de présenter la société américaine BrightPhase basée à Denver dans le Colorado. Ce sytème 3 en 1 peut exploiter l’énergie solaire de trois manières différentes et permet donc d’être à la fois une installation solaire photovoltaïque, solaire thermique et accessoirement aussi un puits de lumière.

Des cellules solaires (d’un rendement d’environ 20%) captent tout d’abord la lumière pour produire de l'électricité. Ensuite, un tube rempli de liquide s'occupe de capturer l'énergie thermique du soleil. Enfin, les cellules solaires peuvent devenir amovibles comme un store vénitien et laisser entrer la lumière naturelle du soleil dans une pièce.

Parc photovoltaïque français : +150% en 1 an !

Le marché français du solaire photovoltaïque aurait presque triplé en 2008. C’est ce qu’annonce les syndicats des Energies Renouvelables (SER) et des professionnels du solaire photovoltaïque (SOLER). Ainsi à fin 2008, le parc photovoltaïque cumulé installé en France a atteint 175 MW contre 70 MW fin 2007.

Les panneaux photovoltaïques ont essentiellement été implantés sur les toitures des particuliers (80 % des installations), qui bénéficient toujours d’un tarif d’achat avantageux et d’un crédit d’impôt. Mais 2008 a été également l'année des premières installations sur de grandes toitures (centres commerciaux, hangars, …) et des premières centrales au sol. Le marché devrait encore progresser avec les dernières mesures gouvernementales de simplification des démarches pour les particuliers (article), désireux d'installer des toitures photovoltaïques.