Attendu par de nombreux foyers français, l’éco prêt à taux zéro (éco PTZ), annoncé en septembre dernier par le gouvernement et voté lors de la loi de finances 2009, devrait normalement voir le jour dans les 3 prochains mois, après publication du décret d'application (certains parlent du 1er février). Pour l’instant, les discussions entre l'Etat et les banques, initiées à l'issue du débat parlementaire sur la loi de Finances, se poursuivent afin d'établir un conventionnement.
Le prêt de 30.000 €, d’une durée de 10 ans, doit permettre aux particuliers de financer des travaux de rénovation thermique et énergétique de leur résidence principale : isolation thermique performante, remplacement de systèmes de chauffage, ventilation,…
Ainsi, l’achat d’un logement respectueux de l'environnement ne donnera pas droit à l’éco-PTZ. Mais les acquéreurs pourront néanmoins profiter de certains avantages : une majoration du prêt à taux zéro acquisition (jusqu'à 20.000 € supplémentaires) et un crédit d'impôt sur les taux d'intérêt majoré (40 % sur 7 ans) pour les bâtiments « très basse consommation ».
Mais les conditions précises d'attribution de l'éco PTZ et la liste des travaux qui seront pris en compte restent à définir et seront présentes dans le futur décret.
A ce jour, les banques ont à priori déjà obtenu une simplification du dispositif car aucune condition de ressource ne sera exigée des particuliers et le montant initialement prévu de 300 € de travaux par mètre carré est supprimé. Enfin, l'éco PTZ doit être également cumulable avec le crédit d'impôt en faveur du développement durable mais seulement pour 2009 et 2010.
Dans le cadre des 5ème Assises Nationales du Développement Durable qui se dérouleront à Lyon du 19 au 21 janvier prochain, la Région Rhône-Alpes a commandé à l’institut de sondage Ipsos une enquête intéressante sur le développement durable et les français. Les résultats sont assez encourageants : le développement durable serait une notion désormais connue par 97% de nos concitoyens, mais qui l’associeraient à des termes très différents, jusqu’à une dimension sociale.
Ainsi, nous trouvons tout d'abord l'environnement (87 %) en tête des termes associés au développement durable, puis l'activité économique et financière (56 %), la solidarité sociale (50 %), la gouvernance (45 %), la santé (40 %) et l'éducation (22 %).
En outre, à plus de 90%, les français s'inquiètent du changement climatique, de l’épuisement des ressources naturelles, des inégalités sociales et du problème du logement.
Le système « Stop and Start », que l’on trouve parfois de série sur certains modèles de voiture et qui existe depuis de nombreuses années, coupe puis redémarre automatiquement le moteur des véhicules lors des arrêts ou dans les embouteillages. Selon l’organisation environnementale WWF France, ce dispositif peine à se généraliser et devrait être monté de série sur toutes les voitures.
Selon WWF France, les économies de carburant espérées sur la durée de vie d'une voiture sont d’environ 2.000 euros, pour un coût d'installation aux alentours aujourd’hui des 300 euros. De plus, la généralisation de ce dispositif aurait également pour effet immédiat de rendre nos rues plus silencieuses et moins polluées par une baisse notoire des gaz à effet de serre et des émissions polluante. Bien que les constructeurs automobiles investissent en recherche et développement afin de pouvoir améliorer encore le rendement thermique de leurs moteurs, les avancées se font par petits pas. Or en conduite urbaine, une voiture est près de 35% de son temps à l’arrêt, son moteur même très économique tourne inutilement au ralenti…
Ainsi, WWF France a demandé au Gouvernement et aux deux constructeurs automobiles PSA et Renault dans un communiqué le 12 janvier dernier, de rendre obligatoire le montage en série du dispositif « Stop and Start » ou « Alterno-démarreur » dès 2010.
Alors que près de 2 milliards d'euros du budget de l'Etat vont être alloués dans le cadre du plan de relance à la sauvegarde de l'industrie automobile, le Directeur Général du WWF France demande que le Gouvernement exige des contreparties en matière de protection de l’environnement et des économies d’énergie de nos chères automobiles.
Lorsque l’on décide de construire ou d’acquérir sa future maison, on peut encore trop souvent tomber sur des promoteurs peu soucieux de la conception : pas de conception personnalisée, pas de matériaux performants et durables, pas d’optimisation énergétique, pas de raisonnement sur l’aspect paysager,… L’argumentaire des vendeurs est essentiellement basé sur le prix d’achat minimum de ce type de pavillon standard que l’on voit fleurir en quantité dans les lotissements. Et pourtant, tous ces aspects sont très importants. Vous pourriez regretter de ne pas y avoir réfléchi tant les conséquences sur les couts énergétiques et sur le confort peuvent être dramatiques.
Ces pavillons « conventionnels » sont de type T4, 90m2 habitable (1 séjour, 3 chambres), de plein pied, surface rectangulaire, avec un garage accolé. La composition des murs est des plus classiques : parpaing bloc béton de 20 cm, doublage intérieur en polystyrène expansé de 8 cm et une plaque de plâtre en intérieur.
Sur ce type de maison, conçues sans préoccupation particulière sur la position des ouvertures et des pièces, quelque soit l’orientation de la maison, l’inconfort est omni présent : les apports solaires sont trop faibles en hiver (faisant grimper la facture de chauffage), mais suffisants pour faire surchauffer la maison l’été. Une solution très simple serait pourtant de revoir la position des pièces : les pièces de vie au sud et les pièces froides (chambres) au nord. Ensuite, il faudrait diminuer la tailles des ouvertures au nord, non nécessaire pour les pièces telle que des chambres, et augmentant les déperditions thermiques. A contrario, les apports solaires en hiver doivent être augmentés pour les pièces au sud par de larges ouvertures. Attention en été, il faut prévoir aussi une protection pour limiter le passage des rayons dans les mêmes pièces. Malheureusement, dans tous les cas, l’amélioration énergétique sera faible quelques soit l’orientation avec ce type de maison.
Enfin, l’isolation choisie n’apporte aucune inertie au bâtiment. Hors l’inertie est la capacité du matériau à absorber la chaleur pour la retransmettre avec un déphasage, permettant de diminuer la puissance de chauffe l’hiver (et de réduire la surchauffe l’été). Avec une isolation intérieure, le matériau isolant est fixé à l’intérieur sur la structure porteuse : le mur reste froid, il n’y a aucune inertie. Avec une isolation répartie, la structure porteuse est elle-même isolante (mono mur, béton cellulaire,…) : le mur absorbe la chaleur et la restitue avec un déphasage dépendant de son inertie. Enfin avec une isolation extérieure, le matériau isolant est fixé à l’extérieur de la structure porteuse : le mur est donc chaud, absorbe la chaleur, et la restitue comme un radiateur.
Les temps sont durs, pas évident pour tout le monde de trouver à se loger, et encore moins pour acquérir une maison, nous le savons bien. Mais justement, ces maisons piègent à notre sens encore plus de futures propriétaires modestes pour leurs dépenses énergétiques. Alors prenez garde…
La consommation moyenne d'eau oscille entre 150 à 200 litres par français et par jour ! Soit plus de 50 m3 par an ! Même si en moyenne l'eau froide « ne nous coûte » que 3 euros par m3, il est important de préserver cette ressource indispensable à la vie.
Nous vous proposons de retrouver sur cette page gestes et astuces vous permettant de réduire entre autre votre consommation d’eau et donc sa facture...