Ses promoteurs la présentent comme « l'énergie verte » de demain, la solution miracle au réchauffement climatique. Mais les biocarburants font l'objet de critiques de plus en plus nombreuses.
C’est le cas de l'huile de palme, dont le cours mondial s'est envolé depuis que l’Union Européenne a annoncé en 2004 la promotion des carburants verts. L’huile de palme est déjà une des huiles végétales les plus utilisées au monde (plus d’un milliard de personnes l’utilisent régulièrement). On la trouve dans un grand nombre de produits d’usage quotidien: cosmétiques, alimentaires et ménagers.
Ainsi son exploitation abusive en Indonésie place aujourd’hui ce pays au troisième rang des pays les plus pollueurs de la planète : selon Greenpeace, l'équivalent d'un terrain de football est brûlé toutes les dix secondes dans ce pays pour remplacer les forêts tropicales par des plantations lucratives de palmiers à huile et l'assèchement des tourbières sur lesquelles reposent ces forêts libère une quantité considérable de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
La déforestation, menaçant la survie d’animaux vivant dans les arbres, favorise aussi l'érosion des sols, et lors de fortes pluies, de grandes quantités de terre se retrouvent dans la rivière et asphyxient l'écosystème aquatique, entrainant la disparition de nombreuses espèces.
La culture massive de palmiers à huile provoque également un drame social en Indonésie avec des paysans dépossédés de leurs terres au profit des sociétés de plantations, et qui peinent à obtenir quelques hectares en guise d'indemnisation pour leur subsistance.
Enfin, l'exploitation des biocarburants dans le monde a engendré récemment un manque de certaines denrées et une hausse considérable de leur prix.
La déforestation atteint déjà 2,6 millions d’hectares par an. Un Européen a besoin de 25 mètres carrés de plantation pour son approvisionnement en huile de palme. Il lui en faudra vingt fois plus avec l'arrivée des biodiésels ! Espérons que les hommes politiques du monde entier, Europe en tête, reverront rapidement leurs copies …
RTE (le gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité) vient de publier son rapport pour 2008.
Ainsi, la consommation intérieure française d’électricité a continué d’augmenter en 2008 notamment par la hausse de la consommation domestique accentuée par l’effet des températures de l’année 2008, où il a fait plus froid en moyenne qu’en 2007. La France, avec seulement 6 journées d’importations nettes (contre 20 en 2007), reste néanmoins exportatrice sur les 360 jours de l’année 2008.
La puissance installée de l’ensemble du parc de production français a augmenté de 1700 MW, essentiellement du fait de l’accroissement du parc éolien (1000 MW) et du raccordement de trois installations à combustibles fossiles pour une puissance d’environ 800 MW, partiellement compensées par des retraits d’exploitation.
Autre bonne nouvelle pour notre environnement, alors que la production d’origine hydraulique est en forte hausse (+7,4%) et celle de sources d’énergies renouvelables (hors hydraulique) augmente de plus de 21%, La production des centrales nucléaires baisse très légèrement (–0,1%) et celle des centrales thermiques à combustible fossile est en baisse de plus de 3%.
Vous pouvez consulter le rapport complet de RTE pour l'année 2008 en téléchargeant ce document (PDF de 18 pages) comprenant ne nombreux graphiques explicatifs.
Alors que les installations de GDF Suez sont sous tension depuis plusieurs jours, confrontés conjointement à des consommations de gaz records (40% de plus que l’an dernier) et à la rupture des approvisionnements russes qui n’ont toujours pas repris (baisse de 15% de l’approvisionnement pour la France), Gérard Mestrallet, patron de GDF Suez, vient encore semer inquiétude et colère auprès des consommateurs de gaz. Il a en effet annoncé que GDF Suez ne baissera pas les prix du gaz avant avril prochain, malgré la chute spectaculaire des cours du baril de pétrole, qui devrait selon les associations se traduire par une réduction de 30 % du prix du gaz, malgré l’effet retard, le prix du gaz étant négocié environ 6 mois avant.
Les associations de consommateurs ne décolèrent pas : Pour UFC-Que Choisir, « C'est le scandale des scandales » ; pour l’association de consommateurs CLCV, « Ce sont les trois premiers mois de l'année que les Français brûlent pour se chauffer la moitié de leur consommation annuelle de gaz. Reporter une éventuelle baisse en avril préserve les recettes de GDF-Suez ».
A nouveau, nous ne pouvons que vous recommander de repenser dès aujourd’hui, malgré la crise que nous traversons, votre vision vis-à-vis des produits énergétiques fossiles, et commencer à vous tourner vers des nouvelles solutions en énergies renouvelables, sans forcément abandonner immédiatement et totalement votre installation actuelle. De nombreuses solutions combinées (énergie fossile + énergie renouvelable) existent avec un retour sur investissement rapide.
Ci-contre (cliquez sur l’image pour l’agrandir), un tableau présentant les coûts moyens d’utilisation des différents type d’ampoules électriques, à savoir les ampoules à incandescence, les lampes fluo-compactes, et les lampes à diodes électroluminescentes (DEL ou LED en anglais).
Même si bientôt vous ne pourrez plus achetez de lampes à incandescence avec la récente décision de l’Union Européenne (article), il est intéressant de constater les économies substantielles (pratiquement 10x moins) que procurent les nouvelles générations d’ampoules LED par rapport à ces dernières. Ainsi à éclairage (puissance) équivalent, 1W coûte 0,30 €/an en incandescence contre 0,04 €/an en technologie LED pour 8h d’éclairage par jour.
A noter aussi, une nouvelle technologie de LED de la société CREE permet de réaliser des ampoules à LED à haute émission et d’atteindre une équivalence de plus de 80W à l’aide d’une seule lampe. Ces lampes CREE (reconnaissables par une taille plus conséquente des LED, avec seulement 1 à 3 LED présentes dans la lampe pour les tailles standards) coûtent encore un peu chère à l’achat mais vous permettre d’obtenir la même puissance d’éclairage avec une seule ampoule contrairement à des lampes à LED « classiques », et au final avec le même coût au watt. Donc pour un éclairage localisé, préférez la technologie CREE, pour une plus grande surface à éclairer, plusieurs ampoules ou spots à LED classiques feront aussi très bien l’affaire.
Enfin, attention de choisir des ampoules à LED de bonne qualité de fabrication (si possible de marque avec une garantie constructeur), certes un peu plus chère à l’achat, mais qui tiendront en revanche leurs « promesses » en terme de durée de vie et de consommation énergétique réelle ! Il serait en effet dommage que vous perdiez tout le bénéfice de ces lampes (rentabilisées pour l’instant uniquement sur leur durée de vie) par un claquage prématuré de l’ampoule…
Une société Japonaise (Aqua Power System) vient de présenter aux CES 2009 (Consumer Electronic Show) de Las Vegas, une pile rechargeable par des liquides tels que l’eau, le café, l’urine…
Disponibles en version AA (LR06) et AAA (LR03), ces piles commercialisées sous le nom « NoPoPo », acronyme de « Non Pollution Power », représente une solution écologique originale. En effet, ces piles d’une autonomie d’environ 20 heures, ne contiennent aucun mercure, cadmium ou autres éléments nocifs pour l'environnement.
Le liquide directement injecté dans la pile agit comme un catalyseur en provoquant une réaction chimique entre le magnésium et l'aluminium, ce qui génère une puissance 500 mAh.