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23/04/2010

Valentin Ozone : colonne de douche économique en énergie !

Valentin propose une nouvelle colonne de douche, « Ozone », comprenant un éclairage intégré, sans pile et sans connexion électrique, qui procure une zone de lumière diffuse supplémentaire dans la salle de bain, permettant d’éteindre ou de baiser l’éclairage principal.

L’éclairage, par un simple phénomène physique, s’allume dès que l’eau est chaude, et s’éteint automatiquement. La lumière s’allume progressivement et toutes les nuances de couleur défilent. L’utilisateur n’a plus qu’à en sélectionner une et bénéficier ainsi d’une chromothérapie gratuite.

L’équipement disponible courant avril pour un prix public de 990€ HT, s’installe simplement par votre plombier comme une colonne classique (118cm de hauteur). Il comprend une finition haut de gamme avec une colonne en laiton massif chromé, parée d’un tube lumineux en plexiglas ultra-résistant, d'une large pomme de douche de 22cm orientable, d'une douchette à main avec flexible double agrafage laiton, et d'un mitigeur thermostatique.

07/10/2009

Des économies d’énergie aussi avec les veilleuses pour enfants

GSU423 megaman cat eyes ampoule basse consommation veilleuse enfant phosphorescenteLa société Megaman propose l’ampoule « Cat’s Eyes » qui devient phosphorescente lorsqu’elle n’est plus alimentée. Ceci peut alors rassurer les enfants qui ont peur dans l’obscurité au moment du coucher, sans avoir à laisser branchée en permanence toute la nuit une veilleuse.

La lampe contient en effet du phosphore, qui après seulement 30 minutes d’allumage (le temps de l’histoire avant de faire dodo !), va continuer à émettre une douce lueur verte pendant 20 minutes.

L’ampoule est en outre recouverte d’une couche extérieure en silicone qui permet de la dévisser à chaud sans se bruler, et qui surtout, emprisonne les débris de verre en cas de choc.

L’ampoule « Cat’s Eyes » reste aussi une ampoule basse consommation (elle existe en 9, 11 et 23W), et consomme donc 80% d’électricité en moins que son homologue à incandescence, avec une durée de vie dix fois plus longue (10.000 heures). Son prix est d’environ 25€ pour le modèle 23W.

04/10/2009

L’ADEME rassurante sur les ampoules basse consommation

lampe fluo compacte basse consommation lbc economie energieAlors que les lampes à incandescence sont vouées à disparaître progressivement en Europe entre 2009 et 2012, les ampoules basse consommation (LBC) sont l'objet de nombreuses polémiques quant aux risques qu'elles pourraient représenter pour notre santé. Il leur ait principalement reproché de contenir du mercure et de produire un rayonnement électromagnétique nocif à notre santé.

L’ADEME, afin d’endiguer la polémique sur un marché ne connaissant pourtant pas la crise (croissance d’environ 30% par an), a rendu un avis plus que favorable à leur utilisation, estimant que les lampes basse consommation constituent une solution de remplacement performante, qui permettra de réaliser l'économie d'environ 350kWh par an et par ménage, ce qui correspond à 8tWh par an à l'horizon 2016 sur l'ensemble du territoire français, et 1 million de tonnes de CO2 évitées.

L’ADEME met donc en avant 5 arguments principaux dans son rapport en faveur des LBC :
  • L'efficacité énergétique : Les lampes à incandescence produisent 95% de chaleur et 5% de lumière, alors que les LBC produisent 25% de lumière. De plus, les LBC sont toutes classées entre A et B au niveau de l'étiquette énergétique, contrairement aux ampoules halogènes entre B et D, et les ampoules incandescentes entre E et G.
  • Un confort d'éclairage désormais identique : Les ampoules basse consommation offrent désormais un confort d’éclairage semblable à celui des ampoules à incandescence, en atteignant très rapidement leur niveau d’éclairage maximum (80% du flux lumineux dès l’allumage pour les plus performantes).
  • Une quantité de mercure très faible : Les LBC contiennent du mercure en faible quantité (3mg en moyenne), alors que les tubes fluorescents dits « néons » en contiennent en moyenne 7mg par tube. Pour éviter une pollution, il faut en revanche faire recycler ces ampoules basse conso en les rapportant impérativement dans un centre de tri ou de récupération (magasin, déchetterie,...) afin qu'elles soient valorisées et le mercure extrait et recyclé (les LBC sont recyclables à 93%).
  • Des rayonnements électromagnétiques dans les normes : S'appuyant notamment sur une étude de l'Office Fédéral pour la Santé de Suisse réalisée en 2004, les champs magnétiques émis par les ballasts électroniques des lampes, utilisées de façon normale à savoir à plus de 30 cm d'une personne, seraient inoffensifs pour la santé humaine.
  • Des économies à moyen terme : Une ampoule basse conso coûte 5 à 8 euros de plus qu'une ampoule classique. Mais elle consomme environ 5 fois moins d’énergie et dure 8000 heures en moyenne, contre 1000 heures pour une ampoule classique et entre 2000 et 3000 heures pour un halogène. Les LBC font donc économiser à un ménage plusieurs dizaines d’euros sur sa durée de vie.
16/08/2009

Dial4Light : Un éclairage public intelligent en Allemagne

dial4light eclairage public intelligent allemagneDörentrup, une petite commune allemande dans le centre de l’Allemagne, a décidé en 2006 de limiter l’éclairage public dans un souci d’économie des finances publiques et de protection de l’environnement. Un système d’allumage par appel téléphonique (dial4light) a été imaginé pour arriver à cet objectif. La municipalité pense parvenir à une économie annuelle de 10.000 euros (un tiers du budget consacré à l’éclairage public) quand le système sera implanté dans l’ensemble de la ville.

Un résident abonné au service gratuit compose sur son téléphone un numéro indiqué sur un lampadaire. La compagnie d’électricité traite informatiquement l’appel. L’appelant tape alors un code inscrit sur le lampadaire, ce qui provoque l’envoi par l’ordinateur d’un signal à un modem qui allume tous les lampadaires de la zone, le tout en moins de deux secondes.

Avant l’installation de ce système, les lampadaires étaient éteints à 11 heures du soir et rallumés à 6 heures. Depuis la mise en place du système, certains lampadaires sont éteints dès 9 heures. Et pendant les mois d’été, ils ne sont pas allumés du tout.

02/08/2009

Vers un crédit d’impôt pour les conduits de lumière ?

conduit de lumiere naturelle credit impotLe Député-maire UMP Philippe Cochet, Maire de la commune de Caluire et Cuire dans le Rhône, a récemment questionné le gouvernement au sujet des dispositifs pouvant bénéficier des mesures incitatives mises en place dans le cadre de la politique d’économies d'énergie. Il souhaiterait savoir plus particulièrement si les installations dites « conduits de lumière naturelle » pourraient être éligibles aux crédits d’impôts, éco-PTZ, et autres certificats d’économie d’énergie. En effet, le conduit de lumière naturelle bénéficie déjà, dans d’autres pays européens, de mesures incitatives. Pour le député maire, il apparaît fortement souhaitable de favoriser ce type d'installation comme c'est déjà le cas dans plusieurs pays européens.

Les conduits de lumière naturelle permettent de transporter et de distribuer la lumière naturelle dans des pièces sombres éloignées des ouvertures traditionnelles, sans transmission de chaleur et sans avoir recours à l’électricité, entrainant des économies d’énergie et moins de rejets de CO2. Ces conduits de lumière sont d’ailleurs de plus en plus intégrés par les architectes dans leur démarche HQE (haute qualité environnementale) et leurs applications se déploient dans les écoles, les entrepôts, les surfaces commerciales...

Même si la réponse du gouvernement n’est pas attendue avant plusieurs mois, les fabricants ne cachent pas leurs espoirs, la France étant clairement en retard par rapport à ses voisins dans l’installation de conduit de lumière naturelle. Une mesure incitative permettrait aussi de créer (ou de sauver) plusieurs milliers d’emplois, les conduits de lumière étant installés le plus souvent par des artisans.

06/07/2009

Les ampoules basse consommation (LBC) jugées trop chères

lampe fluo compacte basse consommation lbc economie energieAlors que depuis le 30 juin, les ampoules à incandescence de plus de 100W ont été retirées des rayons français, la très grande majorité des Français (90%) auraient déjà acheté des ampoules basse consommation même si beaucoup (72%) les trouvent encore trop chères. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par une jeune entreprise française (Lucibel) qui vient de se lancer sur le marché des ampoules basse consommation, et qui s’attaque aux géants du marché que sont GE, Philips, ou Osram.

Le prix d’achat des nouvelles ampoules reste en effet encore trois à sept fois supérieur que les « anciennes » ampoules à incandescence. La mairie de Paris va d’ailleurs distribuer d'ici à l'automne prochain près de 300.000 ampoules basse consommation aux foyers les plus modestes de la capitale. Selon la Ville, l’opération permettra de réaliser près de 20GWh/an d’économie d’énergie, une économie de 1.600 tonnes de CO2/an et 2 millions d’euros au total d’économies pour les Parisiens sur leur facture énergétique.

Il ressort aussi du sondage que 60% des personnes interrogées aimeraient que les LBC aient un allumage plus rapide, 44% une lumière plus agréable, 39% une plus grande variété de modèles et 23% un emballage moins polluant.

Pour rappel, au 31 décembre 2009, ce sera le tour des ampoules à incandescence de 75W d'être retirées du marché français, puis celles de 60W au 30 juin 2010, de 40W au 31 août 2011, et enfin de 25W au 31 décembre 2012.

21/06/2009

Sharp lance des ampoules à LED réglables

sharp ampoule led economie energieLes lampes fluo-compactes vont avoir « un peu » de concurrence ! Sharp lance en effet sur le marché japonais des modèles d'ampoules à LED, qui outre le fait qu’elles soient économiques (entre 4 et 8W), sont aussi écologique (sans mercure) et en mesure de s'allumer instantanément, contrairement aux fluo-compactes. Le marché des éclairages à LED ne représente pour le moment qu'une infime proportion du total (3%), mais sa part pourrait grimper à 18% d'ici 2012.

D'une durée de vie avoisinant les 40.000 heures, ces ampoules possèdent un culot à vis, et offrent une taille, une forme et une luminosité (560 lumens) à peu près équivalente aux lampes incandescentes classiques, tout en diffusant une lumière uniforme dans la pièce. De plus, elles n'émettent pratiquement pas de lumière dans la fréquence des ultraviolets, qui a une fâcheuse tendance à attirer les insectes.

Enfin, encore mieux que les fluo-compactes, le modèle DL-L60AV dispose d'un ajustement de l'intensité de la lumière et des couleurs grâce à une télécommande, permettant à l'utilisateur de choisir son ambiance (de la plus chaude à la plus froide) parmi sept nuances de blanc. Vivement que ces lampes arrivent en Europe…

16/05/2009

Solarmature : une lampe à énergie solaire originale

Une petite lampe solaire dont l’originalité est d’incorporer de manière esthétique les panneaux photovoltaïques qui rechargeront la batterie intégrée. En effet, les panneaux solaires ont été intégrés dans l’abat-jour.

Aucune prise de courant n’est donc nécessaire pour cette lampe qui peut convenir à un éclairage extérieur ou intérieur. L'armature intégrant les panneaux a été conçue par le designer néerlandais Vincent Geraedts.

14/05/2009

Un éclairage urbain entièrement en LED à Taiwan

Les 700.000 ampoules de l’éclairage urbain de Taïwan seront remplacées par des lampes à diodes électroluminescentes (LED ou DEL) à faible consommation en 2011. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la politique de développement de l'industrie de l'énergie verte sous l'impulsion du ministère de l'Economie taïwanais, est une première mondiale a déclaré le Ministre de l'Economie YIIN Chii-Ming. C’est en effet la première fois que cette technologie de diode électroluminescente est installée sur l'ensemble d’un territoire.

Le plan de développement de l'industrie de l'énergie verte à l'horizon 2015 soutient les industriels concevant des technologies et des produits respectueux de l'environnement et permettant d'économiser de l'énergie, et ainsi de réduire la production de CO2 de Taïwan et de faire du secteur de l'énergie verte un nouveau pôle de l'économie taïwanaise en quête d'un nouvel élan économique.

31/01/2009

Des ampoules LED performantes et économiques

Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont mis au point une nouvelle génération d’ampoules à LED qui serait 12 fois plus efficace qu’une lampe à incandescence classique et 3 fois plus que les ampoules à basse consommation (Lampe Fluo Compacte - LFC), pour un prix d’environ 2 € (soit 10 fois moins que les prix actuels).

Ces LED, contrairement aux ampoules fluorescentes classiques, donne une lumière brillante instantanément, et leur durée de vie seraient de 100.000 heures soit presque 12 ans si elles étaient allumées en continu. De plus, elles n’utilisent aucun matériau toxique. Les chercheurs ont utilisé comme semi-conducteur le nitrure de gallium, dont l’université a réussi à réduire drastiquement les coûts de production par une nouvelle méthode.

Des prototypes seraient déjà en production par certains fabricants et les premières ampoules équipées de ces LED performantes et bon marché pourraient être commercialisées d’ici à deux ans.

20/01/2009

Les lampes à économie d’énergie doivent aussi être recyclées

Avec la fin des ampoules à incandescence, nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser des ampoules basse consommation. Ces lampes à économie d’énergie sont recyclables à 93% de leur poids et leur recyclage permet ainsi de préserver et de protéger les ressources naturelles, et de faire des économies d’énergie.

Le verre ainsi récupéré permet de fabriquer de nouveaux tubes fluorescents, des céramiques ou des abrasifs. Lorsque l’on produit des tubes fluorescents à partir de verre recyclé, il faut moins d’énergie qu’à partir de sable : une tonne de débris de verre utilisée permet d’éviter le rejet de 500 kg de CO2 en moyenne.

De plus, ces ampoules contiennent des métaux dangereux pour l’environnement et notre santé comme le mercure qui ne doit surtout pas être rejeté dans l’atmosphère ou les sols.

Pour être recyclées, les ampoules usagées doivent être rapportées à leur point de vente. Les distributeurs ont l’obligation de reprendre vos lampes usagées dans la limite des quantités achetées. Ils sont équipés de meuble de collecte en libre accès comme pour les piles. Vous pouvez également amener vos ampoules usagées dans une déchetterie acceptant ce type de déchet.

14/01/2009

Ampoule à LED : une technologie plein d’avenir !

Ci-contre (cliquez sur l’image pour l’agrandir), un tableau présentant les coûts moyens d’utilisation des différents type d’ampoules électriques, à savoir les ampoules à incandescence, les lampes fluo-compactes, et les lampes à diodes électroluminescentes (DEL ou LED en anglais).

Même si bientôt vous ne pourrez plus achetez de lampes à incandescence avec la récente décision de l’Union Européenne (article), il est intéressant de constater les économies substantielles (pratiquement 10x moins) que procurent les nouvelles générations d’ampoules LED par rapport à ces dernières. Ainsi à éclairage (puissance) équivalent, 1W coûte 0,30 €/an en incandescence contre 0,04 €/an en technologie LED pour 8h d’éclairage par jour.

A noter aussi, une nouvelle technologie de LED de la société CREE permet de réaliser des ampoules à LED à haute émission et d’atteindre une équivalence de plus de 80W à l’aide d’une seule lampe. Ces lampes CREE (reconnaissables par une taille plus conséquente des LED, avec seulement 1 à 3 LED présentes dans la lampe pour les tailles standards) coûtent encore un peu chère à l’achat mais vous permettre d’obtenir la même puissance d’éclairage avec une seule ampoule contrairement à des lampes à LED « classiques », et au final avec le même coût au watt. Donc pour un éclairage localisé, préférez la technologie CREE, pour une plus grande surface à éclairer, plusieurs ampoules ou spots à LED classiques feront aussi très bien l’affaire.

Enfin, attention de choisir des ampoules à LED de bonne qualité de fabrication (si possible de marque avec une garantie constructeur), certes un peu plus chère à l’achat, mais qui tiendront en revanche leurs « promesses » en terme de durée de vie et de consommation énergétique réelle ! Il serait en effet dommage que vous perdiez tout le bénéfice de ces lampes (rentabilisées pour l’instant uniquement sur leur durée de vie) par un claquage prématuré de l’ampoule…

24/12/2008

Light Blossom : Le lampadaire du futur selon Philips

Depuis le début de l’année 2008, la majorité de la population mondiale vie dans des villes qui ne représentent que 5% de la surface de la terre mais qui consomment environ 75% de ses ressources ! En 2030, ça sera plus de 60% de la population mondiale qui vivra dans les villes. Par conséquent, la demande en énergie des villes devrait doubler d'ici à 2030.

Les villes ont donc d’énormes progrès à réaliser dans la lutte contre le gaspillage énergétique. Outre une meilleure gestion du trafic routier et une distribution enfin efficace de l’eau (le réseau des grandes villes européenne est une passoire), l’éclairage public qui contribue à renforcer notre sentiment de sécurité tout en assumant une fonction d'embellissement, est un vaste chantier où les économies peuvent être conséquentes.

Philips surfe sur cette vague avec son activité LED. Lors du salon Philips Simplicity Event à Moscou en octobre dernier, le fabricant a présenté un concept de lampadaire très intéressant, le Light Blossom qui tente de résoudre en partie les problèmes de l'éclairage des villes.

Destiné à l’éclairage urbain, Le lampadaire "Blossom" est un système d'éclairage LED intelligent capable de diffuser de la lumière quand il détecte des gens marchant à proximité, et de réduire la luminosité lorsque ces mêmes gens s'en éloignent pour éviter de dépenser de l’énergie pour rien et limiter la pollution lumineuse. De plus, il peut-être totalement autonome et économe en énergie sans être connecté (en option) au réseau électrique. En effet, en forme de fleur, chaque pétale intègre des panneaux solaires sur une face et des LED sur l’autre. Encore mieux, les pétales peuvent se transformer en hélice si l’énergie éolienne s’avère plus propice que l’énergie solaire (nuit, ciel couvert, etc…). Le lampadaire indique en temps réel la quantité d'énergies renouvelables capté sur son "tronc" par une lumière décorative.

En fonction des conditions météos, le lampadaire "Blossom" sait basculer entre l'éolien et le solaire. Lorsque le soleil brille, les "pétales" vont s'ouvrir lentement. Tout comme le tournesol suit le soleil au cours de la journée, les pétales couverts de cellules photovoltaïques vont graduellement et continuellement se réorienter dans la direction du soleil, afin d'obtenir le rendement maximal. Lorsque le vent souffle, le lampadaire va automatiquement orienter ses pétales vers une position haute semi-ouverte, ce qui leur permettra de tourner et de convertir la force du vent en énergie.

Selon Philips, les lumières LED utilisent la moitié de l'énergie requise par un feu de circulation standard, et l’ensemble du parc de lampadaires est pilotable et paramétrable à distance via un logiciel centralisé.

18/12/2008

OLED : une technologie très prometteuse

Nous vous rappelions il y a quelques jours combien les illuminations des fêtes de fin d’année étaient très « énergivores » (article). Les ingénieurs de General Electric (GE) ont réalisé à l'occasion des fêtes de fin d'année, un arbre de noël à éclairage OLED (Organic Light-Emitting Diode) ou DELO en français.

Les films OLED sont constitués de couches de semi-conducteur organiques, qui prises entre deux électrodes, ont la capacité de s'allumer lorsqu'une charge électrique est appliquée. Cette technologie qui va bientôt déferler en masse sur les produits utilisant notamment des écrans, ont le potentiel d'améliorer de façon spectaculaire l'efficacité lumineuse et la qualité d’éclairage, avec beaucoup moins d'énergie électrique et de place nécessaire, donc une meilleure performance environnementale. Contrairement aux écrans à cristaux liquides (LCD), les OLEDs sont auto-lumineux et ne nécessitent donc aucun rétro-éclairage. Ceci élimine le besoin de lampes au mercure épaisses et facilite la construction d’écran plus fin et compact. En outre, l’OLED offre un large angle de vision (jusqu’à 160°), même en pleine lumière, avec un temps de réponse < 0,1 ms.

Selon General Electric, cette démonstration renforce l'idée que la technologie OLED arrive, progresse et est sur le point de révolutionner l'éclairage et le design intérieur dans les prochaines années. Nous sommes vraiment impatients…

08/12/2008

La fin programmée des ampoules à incandescence

L'Union Européenne a fixé ce lundi un calendrier pour bannir à terme des maisons les ampoules classiques à incandescence (de 25 à 100 watts). Elles cesseront donc d'être commercialisées progressivement jusqu’au le 1er septembre 2012 après une centaine d’année d’existence. La décision de l'UE devra encore être soumise pour avis seulement au Parlement européen, pour être ensuite formalisée au printemps par la Commission européenne.

Les lampes à incandescence seront remplacées par des ampoules halogènes nouvelle génération plus performantes ou par des lampes "fluo-compactes", dites aussi lampes basse consommation (LBC), voir par la technologie LED qui ne cesse elle aussi de progresser.

Ce sont d’abord les ampoules traditionnelles à incandescence de 100 watts qui disparaîtront des magasins dès le 1er septembre 2009. Un an plus tard, celles de 75 watts cesseront d’être commercialisées. Deux ans plus tard, ce sera au tour des 60 watts. Enfin, le 1er septembre 2012, les 25 et 40W seront retirées de la vente. Par ailleurs, certaines ampoules halogènes très « énergivores » (soit de classe « C ») seront-elles aussi retirées du marché avant fin 2016.

Environ 85% de l'éclairage domestique est aujourd'hui considéré comme peu efficace d'un point de vue énergétique, car seulement 5% de l'électricité que consomme les lampes à incandescence est transformé en lumière (certes de qualité), le reste se dissipant en chaleur.

En revanche, les lampes utilisant des nouvelles technologies d'halogènes permettent de réaliser de 25 à 45% d'économies d'énergie par rapport aux modèles classiques. Encore mieux, les ampoules "fluo-compactes" sont quant à elles jusqu'à 80% moins gourmandes. L’Union Européenne indique qu'en équipant tout son éclairage en fluo-compacte, les ménages peuvent économiser en moyenne 50 euros/an, soit une économie entre 5 et 10 milliards d'euros chaque année pour toute l’Europe. Ce plan s’inscrit donc tout à fait dans les objectifs européens d’améliorer l’efficacité énergétique de l’Europe de 20% d'ici 2020, et ainsi aussi contribuer à la diminution des besoins en énergie électrique et des rejets de gaz à effet de serre.

Mais tout n’est pas rose au royaume du fluo ! Tout d’abord ces ampoules reste encore chères à produire et donc à l’achat (mais elles sont censées durer 10x plus longtemps ce qui est aujourd’hui pas toujours vrai pour certains modèles bas de gamme).

Ensuite, ces ampoules contiennent du mercure (très dangereux pour notre environnement s’il est rejeté sans traitement), qu’une lampe fluo-compacte transforme en vapeur en provoquant un rayonnement ultra-violet qui émettra une lumière blanche par conversion. Les fabricants indiquent d’ailleurs qu’il ne faut pas toucher directement les morceaux d’une ampoule fluo-compact cassée et d’aérer la pièce pour évacuer les vapeurs de mercure résiduelles.

Ensuite, leurs rayonnements électromagnétiques sont aussi critiqués par les scientifiques. Bien qu’ils aient été fortement réduits par les fabricants depuis l’introduction de ces lampes il y a environ une vingtaine d’années, ils présentent encore un risque théorique chez les personnes porteuses de prothèses médicales (pacemaker).

De plus, la qualité de leur éclairage (plus diffus que les ampoules à incandescence) et leur temps de démarrage sont encore des points négatifs pour les consommateurs. Gageons que les fabricants sauront très vite progresser pour remédier à tous ces points noirs en améliorant nos futurs éclairages…

Enfin côté emploi, l’Europe indique que malheureusement deux à trois milles emplois pourraient être menacés dans l’Union Européenne, les lampes basse consommation étant principalement fabriquées en Asie.